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40 ans après Mai 1968, Abd Al Malik actualise le Paris Mai de Claude Nougaro. Chanson en forme d'hommage à celui qui a peut être été (sans le savoir) un des premiers rappeurs francais!
Lien vers l'article "Paris Mai" de Claude Nougaro : Paris Mai - Nougaro - Paroles, vidéo et son
Extrait issu de l'album "Dante" (2008).
Vidéo (Abd Al Malik chante Paris mais ... en live) :
Le son :Les paroles :Leurs cœurs goudronnés étaient doux comme de l'airain,
La Seine les purifia sur le canal St Martin.
Le soleil ne séchera pas les larmes d'Augustin,
Parisiens, Parisiennes contre l'inertie du quotidien.
La rue voulut me laisser raide sur le bitume,
Mais j'ai toujours un feu dont j'ai fait "pan" avec ma plume.
Une fois morte j'ai bien vu qu'elle n'était point belle,
Un bouquet de revolvers sur sa tombe c'est l'amour à l'envers.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Puis je me dépêtrai du marasme,
De mon histoire.
Parce que je suis maigre,
Je pourrai grossir en actes méritoires.
Ce fut moins une, mais j'ai pu prendre mon envol,
Tel un notorious B.I.G. mais façon nouga-york.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Et je te prends Paris dans mes bras trop frêles,
Dansant un HLM tango afin que tu m'aimes.
Notre couple drôlement assorti fait peur aux enfants,
Mais ils comprendront bien, eux, lorsqu'ils seront grands.
Ta beauté m'éblouit de toutes les couleurs,
Donc je manie les subjonctifs séducteurs.
Je Malcom X tes banlieues où mon cœur domicile,
En aimant tous les êtres parce que j'aime donc j'existe.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
La cité du neuhof a été ma Sorbonne,
Donc j'écris sur elle comme le Camus ou le Brel d'Olivier Todd.
Si je deviens pompeux comme une certaine ville sur Seine,
Je prendrai mes quartiers dans le 18ème.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
On m’traitait de racaille, moi qui lisait Sénèque,
Faut se méfier de ce qu'il y a sous la casquette de certains mecs.
Et, les gars, est-ce ma peau qui détermine ?
Car dedans mon cœur est comme le vôtre, il sublime.
Je me répands sur le jardin du Luxembourg,
Qu'est donc advenu pour que ne fleurisse plus l'amour ?
On pleure plus sur soit que sur les autres, c'est comme ça,
Mais la fin des autres c'est le début de son trépas.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Et j'enfile le manteau de la volonté de savoir,
Quand la haine chante ça ressemble au corbeau qui croasse.
Ces jours-ci je sais que tu ne sais plus vraiment qui croire,
Toutes ces lumières veulent t'éteindre, faut croire.Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
21 commentaires -
Un petit moment de pur régal comme est capable de nous en offrir parfois Taratata!
lien vers la vidéo originale sur "mytaratata" : link
Politik Kills (La politique tue)
Cette chanson mérite-t-elle des explications ?
La politique nous tue où que nous vivions.
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
La politique a besoin de votes
La politique a besoin de ton esprit
La politique a besoin d'êtres humains
La politique a besoin de mensonges
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
La politique utilise des drogues
La politique utilise des bombes
La politique a besoin de torpilles
La politique a besoin de sang
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
La politique a besoin de vigueur
La politique a besoin de pleurs
La politique a besoin d'ignorance
La politique a besoin de mensonges
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
1 commentaire -
Lien vers une jolie version dans l'émission Taratata : link
Album "Coup de gueule" (2004)
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Si tu me laisses la Tchétchénie,
Moi je te laisse l’Arménie
Si tu me laisse l’afghanistan
Moi je te laisses le Pakistan
Si tu ne quittes pas Haïti,
Moi je t’embarque pour Bangui
Si tu m’aides à bombarder l’Irak
Moi je t’arrange le Kurdistan.
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Si tu me laisses l’uranium,
Moi je te laisse l’aluminium
Si tu me laisse tes gisements,
Moi je t’aides à chasser les Talibans
Si tu me donnes beaucoup de blé,
Moi je fais la guerre à tes côtés
Si tu me laisses extraire ton or,
Moi je t’aides à mettre le général dehors.
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Ils ont partagé Africa, sans nous consulter
Il s’étonnent que nous soyons désunis.
Une partie de l’empire Maldingue
Se trouva chez les Wollofs.
Une partie de l’empire Mossi,
Se trouva dans le Ghana.
Une partie de l’empire Soussou,
Se trouva dans l’empire Maldingue.
Une partie de l’empire Maldingue,
Se trouva chez les Mossi.
Ils ont partagé Africa, sans nous consulter !
Sans nous demander !
Sans nous aviser !
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
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