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Par francisco65 le 12 Avril 2012 à 09:10
Pas une nouveauté, mais une piqure de rappel nécessaire, à écouter aujourd'hui bien sur, mais aussi à chaque veille d'élection.Un clip sous forme d'animation très sympa aussi !
Le site officiel du groupe "Les mauvaises langues" : Les mauvaises langues
Leur espace musical : Les mauvaises langues
Les Mauvaise Langues - L'Homme Providentiel
J'ai de la chance ... le candidat que je soutiens aux élections de 2012 n'a pas d'ambition personnelle, juste la volonté de nous permettre de mettre en oeuvre notre projet commun ! Vive la révolution citoyenne !
Les paroles :
Moi mon métier c'est d'être d'accord
Quelques promesses en bandoulière
J'écoute toutes vos prières
De l'ambition rivée au corps
Pour plaire aux jeunes et aux grand-mères
Je dirai tout et son contraire
Je n'vous promets aucun effort
Je serai pour vous comme un père
Comme un ami ou comme un frère
Je n'ai jamais aucun remords
Gants de velours et main de fer
Tant pis si certains restent à terre
Je suis l'homme providentiel
J'ai affûté mon baratin
La solution tombée du ciel
Je promets tout, je n'promets rien
Je suis l'homme providentiel
Mi démago, mi magicien
Envoyez moi au 7ème ciel
Et dormez bien
Je crois en la valeur travail
Venez à moi tous les chômeurs
Je vous promets de la sueur
J'agite les épouvantails
J'attise toutes les rancœurs
Je vous rassure, je vous fais peur
Le monde est une grande pagaille
Ça fait frissonner l'électeur
Ça fait les titres du 20 heures
Dés que j'aurai le gouvernail
Pour assurer votre bonheur
Faudra vous lever de bonne heure
Pourquoi parler à la raison
Moi qui connais si bien vos tripes
Tous les démons qui vous habitent
Plus je fais simple plus je fais con
Plus les médias me plébiscitent
Plus les sondages me créditent
Faut bien incarner la nation
Faut plaire aux pauvres et aux élites
C'est la leçon que je médite
Venez servir mon ambition
Venez servir ma réussite
Car c'est pour elle que je milite
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Par francisco65 le 1 Mars 2012 à 17:05
Attention petite merveille de premier album ! "Digère et recrache" de Cabadzi (2012) est à découvrir d'urgence en intégralité !
Un extrait : "Lâchons les ! " (clip officiel) :
Son expace musical : Cabadzi
L'album en écoute libre sous Deezer : Digère et recrache
Lu sur le site de France Inter : Découverte du printemps de Bourges 2010, Cabadzi groupe musical d’origine nantaise, est composé de Jonathan Bauer (cuivres, guitare), Victorien Bitaudeau (beatbox) Lucie Gerbet (chant), Camille Momper (voix et violoncelle) sans oubier Olivier Garnier pour le slam et l'écriture. Ce groupe s’est formé à partir des arts de la rue et interprète la violence sociale de notre époque. Issu du cirque façon cabaret bizarre, le groupe par son rap et slam bousculent les gens, les traditions et les idées toutes faites.
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Par francisco65 le 19 Février 2012 à 10:22
Un extrait de l'album de Keny Arkana "Désobeissance" (2008) avec le titre "Ordre mondial".
Titre qui résume bien le constat fait par Keny Arkana : le monde dominé par les multinationales, les "confréries" diverses et les illuminatis en particulier, les médias, le mythe de la croissance, la destruction de notre monde au profit de quelques uns ... On peut ne pas être d'accord avec tous ses propos, mais pour l'essentiel, j'adhère!
Vidéo (avec paroles intégrées) :
Paroles :
Je suis là, partout, j'ai resserré les murs
J'ai imposé ma surveillance, caméra partout dans les rues
J'ai approfondi les frontières, un rempart pour le Tiers Monde
Un champs de tir pour les sans faf, histoire que les affaires montent
Je ne défends pas l'être humain, je défends les capitaux
J'instaure les règles du commerce en faveur des occidentaux
Je suis l'art de piller, en faisant croire qu'on ne vole rien
Au service de la croissance, tes droits de l'Homme, j'en rigole bien !
Je me cache derrière des idéologies pour que l'opinion soit d'accord
J'ai imposé la biométrie sur vos passeports
J'ai fabriqué la peur, pour que tout le monde soit sur écoute
Car moi je veux tout répertorier, moi je veux des chiffres et des codes-barres
Je contrôle vos esprits par le biais des médias, vous êtes à ma merci
Les pieds embourbés dans l'inertie
Car vous vous croyez libres, mais formatés depuis l'école
Pour vous apprendre la hiérarchie, à toujours obéir aux ordres.
Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationales
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
J'ai anéanti le pouvoir national, j'impose ma loi dans les pays
C'est le jeu de l'illusion que vous appelez "démocratie"
Car l'ordre vient de moi, certainement pas d'un peuple
Je vous façonne à mes choix dès que vous tombez dans la peur
je suis le produit des tyrans, la structure qui détruit
Au nom des valeurs marchandes, implantées jusqu'à vos esprits
Je pompe le sang du Tiers Monde, j'chope leur politique
Leur ordonne de nous vendre tous leurs services publics
Un peuple qui se lève ? Moi je lui couperai ses vivres
Pour mieux alimenter sa haine et l'emmener en guerre civile
Car y'a pas meilleur profit que le bizness de la mort
Destruction, reconstruction, investissement, marché des armes,
Pro-guerre, prospère je fais monter la sauce
Vous monte les uns contre les autres, pour mieux alimenter ma force
Car mon règne prend son ampleur dans toutes vos divisions
Libéralement capitaliste, au service de vos illusions.
Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationales
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
Tout est profit, tout est marchandise telle est ma devise
J'ai inventé les classes pour que vous vous trompiez d'ennemi
Je vous ai donné des outils pour lutter contre moi
Des syndicats, quelques partis mais toujours cadrés par mes lois
Oui je détruis la Nature car ce qui m'importe, c'est la croissance
Votre planète, elle est devenue mon esclave
Je la nourris de déchets, la pollue jusqu'à la racine
Pendant que je me rassasie de nouvelles mesures assassines
J'empoisonne vos corps d'aliments trafiqués
Génétiquement modifiés car le mal çà fait du chiffre
J'ai déréglé le climat, déshumanisé les Hommes
Dénaturé le vital, flingué l'espoir en plein essor
J'ai réussi à vous faire croire que la Vie se résumait à consommer, consommer
Consommer pour mieux construire mon empire
Je suis capable du pire, pour vous faire croire en ce qu'il faut,
Si je contrôle vos esprits, c'est grâce à la culture du profit.
Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationales
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
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Par francisco65 le 16 Février 2012 à 10:39
Les Colporteurs ont en commun avec moi des origines paysannes.
Leur espace musical : les colporteurs
"Les saigneurs" (album "Pandémie sociale" 2010) est un titre qui fait la critique de la main mise des grands groupes distributeurs des produits alimentaires sur la majorité de nos agriculteurs. Il dénonce aussi forcément les travers de la politique agricole européenne et française.
Un regard plein de tendresse sur un monde rural en voie de disparition ! La politique agricole est aussi un terrain de luttes, des paysans résistent, aidons les !
Encore un très beau titre! Merci à vous les voisins tarbais !
Pour acheter et consommer des produits agricoles de façon différente : Le carré fermier (dans le 65) !
Les saigneurs
envoyé par j_ecris_ton_nom_UMP. -Les paroles :
C'était pas coton de quitter ses moutons,
ses poules et ses vaches son bel horizon,
c'était pas coton c'est même un peu con,
sous ses bras sa vie dans de vieux cartons
ces messieurs te disent ,coupe ton verger
arrache ta vigne et brade ton lait
ces messieurs te disent ton lait coute cher
leclerc connait bien le prix de la misère
Mais qu'est ce qu'elle a donc fait la petite hirondelle
nous lui donnerons trois petits coups de bâton
alors un matin elle arracha ses arbres ,
ouvrit son étable fit courir son lait
alors un matin elle quitta ses moutons
ses poules et ses vaches son bel horizon
elle partit en ville chercher du turbin ,
la terre est trop dure quand on n'a que deux mains
elle partit en ville c'est pas bien malin
leclerc connait bien le prix de la faim
Mais qu'est qu'elle a donc fait la petite hirondelle
auchan lui donnera de p'tits coups de bâton
elle racle les sols ou plus rien ne pousse
elle remplit les seaux ,elle vide les mousses
elle pense à son lait qui filait dans la terre
elle pense à sa vie qui part a l'envers
c'est toujours pas coton de gagner sa pitance
de nourrir ses lardons et de vivre en france
elle qui ne pouvait plus vendre son lait
ne sait plus maintenant comment le payer
Mais qu'est ce qu'elle a donc fait la petite hirondelle
carrefour lui donnera de petits coup de bâtons
parfois les soirs d'été sur le périph austère
elle les voit défiler pour chercher le bon air
d'une campagne amère d'une France en jachère ,
ou ne pousse plus que les fruits le la colère
autour de chez elle la grande distribution
exhibe ses enseignes déroule le poison
ce sera pas coton de vieillir sans ses moutons
ses poules et ses vaches son bel horizon
Pierre Domenges
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Par francisco65 le 15 Février 2012 à 10:34
Un mélange de rap, de slam et de consonances jazzy ... un mélange étonnant et parfois détonnant. A découvrir absolument, de très beaux textes !
"Alien" extrait de leur premier album sorti en 2010 (à découvrir intégralement sous deezer : link )
Pour découvrir le groupe, leur site officiel : link
Le clip officiel :
Paroles :
Parce qu’ils veulent faire de moi un soldat au compte chèque solvable
Je vous le dis, je suis condamné à l’échec
Parce que le monde qu’ils nous proposent m’indispose
Je le répète, je suis condamné à l’échec
Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
Ils m’ont dit : « Petit mec, condamné à l’Éssec ! »
Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
C’est « marche ou crève » quand les diplômes deviennent les flèches de l’archer
Si réussir c’est un salaire, un pavillon sous hypothèque
Permettez-moi d’être condamné à l’échec
Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
Incitent à se lever tôt, mais c’est quoi ce veto ?
Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
Au Canal Saint-Martin, y a des anciens cadres SDF
Voilà l’envers du décor, ce système est à refaire
L’humain n’est rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
Sil est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
Mais je ne suis ni une carte de visite, ni un CV
Pas de métier valorisant, j’suis qu’intérim et CDD
Avant, j’aimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
Elles me font constater que je n’ai pas de cordes à l’arc
Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
Pas designer, moi je passe pas à la télé !
Laissez-moi être fatigué, être inadapté
Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
Me soumettre à devenir complice
Me soumettre à devenir servile
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !Je ne suis pas déçu, en ce système j’ai jamais espéré
Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
Maintenant le rap prend les allures d’un sermon de DRH
Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
Leur système à la con nous prépare à la compète !
Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter.Une vidéo "live" :
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Par francisco65 le 14 Février 2012 à 09:26
Un extrait de l'album "Ecoute s'il pleut" de Melissmell (2011).
"Les enfants de la crise" ... nous en sommes tous... ! Enfin presque ! Nous sommes les 99% comme le crient les indignés en ce moment dans les rues du monde entier. Le 1% restant a profité du travail et de la souffrance de tous les autres pour s'enrichir encore et encore...
La crise, conjoncturelle ou annonciatrice de la fin d'un système à bout de souffle ? C'est ce qui sépare les deux gauches, la gauche qui accompagne le système et corrige parfois certains de ses dégâts (quand elle ne participe pas à ses excès en signant des partenariats publics privés par exemple...) et la gauche qui veut la rupture avec le système capitaliste et financier. J'ai fait depuis plusieurs années déjà le diagnostic que nous étions dans la deuxième hypothèse : nous ne pouvons plus laisser aux financiers le pouvoir de diriger le monde et de saccager la planète Terre !
Les enfants de la crise seront les constructeurs d'un monde nouveau ! Vive la révolution citoyenne !
L'espasce musical de Melissmell : link
L'album "Ecoute s'il pleut" en écoute libre sous deezer : link
Mon précédent article sur ce blog ("Aux armes") : link
Paroles de "Les enfants de la crise" :
A l’horizon l’humeur est grise
Et le ciel est toujours bouché
Je suis une enfant de la crise
J ai fait mes armes à ses côtés
J ai tout connu les grands sommets
la possession, la décadence
J ai pris le temps de rêvasser, je crois
je crois j’ai perdu la cadence
Quand les murs se sont effondrés
Nous avons cru pour un instant
Enfin, enfin maître du monde
L humilité de l’Occident
Les glorieuses n’avaient laissé
Que de la poussière et des cendres
On nous apprenait à monter
Pas à descendre, pas à descendre
refrain:
Toi là bas ne sens tu pas dans l’air
J’entends monter les voix le monde est à refaire
Loin là-bas peut être si loin derrière
Ne te retourne pas le monde est à refaire
Oh nous les enfants de la crise
Avons le cœur un peu serré
On ne console pas l’enfant pourri gâté
J ai tout connu les grands sommets
La possession, la décadence
Mais ça ne l’a jamais comblé
Au fond de moi ce vide immenseLe vidéo clip officiel :
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Par francisco65 le 7 Février 2012 à 10:48
Des toulousains en direct live du Bikini en compagnie de Fredo des Ogres de Barback en concert de soutien aux faucheurs volontaires.
Un titre évoquant le million d'enfants pauvres en France ... Extrait de l'album "Luttopie" (2006).
Les paroles :
Un million d’enfants
Le chiffre paraît astronomique
Un million d’enfants
Dans notre bonne république
D éjà hors jeu, déjà exclus
Avant même d’y être rentrés
D éjà paumés déjà perdus
Avant de savoir où aller
Un million d’enfants en France
Sous le seuil de pauvreté
Qui crèvent d’indifférence
Ça peut faire des révoltés
Le ministre a bien raison
De repérer les rebelles
De prendre des précautions
D és 3 ans en maternelleUn million d’enfants
Tous remisés dans leur misère
Un million d’enfants
Traînant une vie délétère
Pour qui la vie ça se mérite
Pour qui la vie doit se payer
Les pas rasés les parasites
Que l’on dit la lie de la société
Tous ceux qui ont un faciès
Acariâtre ou agressifs
Ceux qui refusent les caresses
Et les trop vindicatifs
Le ministre a ses raisons
Faut rendre tout ça docile
Pour enrichir les patrons
Faut de la main d’œuvre flexible
Alors flics tous à vos fiches
Fichez ces fichus fauchés
Pour permettre aux fils de riches
De pouvoir dormir en paix
Quelle sinistre solution
Pour ces bambins qu’on dit bandits dès six ans
Qu’on ne peut pas mettre en prison
Gavons les de tranquilisantsUn million d’enfants
Le chiffre paraît astronomique
Un million d’enfants
Dans notre bonne république
Déjà hors jeu, déjà exclus
Avant même d’y être rentrés
Déjà paumés déjà perdus
Avant de savoir où allerLaissés pour compte
Comptant pour rien
Dans les calculs z’économiques
Quel est le poids
De leur destin
Face aux intérêts stratégiques
De la France d’après demainparoles : Bernard Peyranne et Thomas Jimenez - musique : Thomas Jimenez
Leur site : link
Le clip officiel :
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Par francisco65 le 12 Janvier 2012 à 16:14
Un nouvel extrait de l'album "Militants du quotidien" de "L'Homme parle".
Leur espace musical : L'Homme parle
Le titre reprends le nom du groupe.
Vidéo clip officiel :
Paroles :
Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme,
il est l'heure, où alors que les chiens de gardes s'affolent,
le populo aigri ravale avec rancœurs ses espoirs utopiques
l'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça
on a rarement vu autant d'audace despotique sur nos terres
autant de dérives démagogiques dans les hautes sphères
le capitalisme a porté son triomphe au zénith et..
les loups hurlent à la mort en attendant leurs proies.
Après tout ce vacarme la neige fondra
alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, vide,
je pense souvent aux miettes de notre société
et je me perds quand je regarde ce que mes frères ont fait
les fanatiques de tout bords étalent aux yeux du mondeles dérives de la bêtise humaine et ses fantasmes
les uns, s'entretuent à coup de machettes au nom de dieu
les autres, s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières
la solution guerrière a exposé ses limitesen laissant derrière elle les démons anti-personnels en guise d'eau bénite
demain, l'humanité a rendez vous avec son destin
destin? mais quel destin?
au bord du précipice
que se passe t-il mes frères? je ne vois plus d'horizon sur terre
pourtant tous les jours j'espère que la raison l'emporte sur la colère
l'avenir se consume et sombre, je ne vois plus que son ombre
que le jour se lève enfin, personne ne connaît la fin
quelques gouttes de pluies mais personne ne les a vues
j'entends des voix ou quelqu'un cri?
personne ne bouge, qui m'aurait cru?
Crois tu en ce monde merveilleux qui nous est promis?
on devrait se réjouir mais pourtant je n'ai rien choisi!
qui décide à ma place? une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces!
pourtant je crois en l'homme et en l'humanité
mais trop souvent je me sens trompé
tous les jours à la télé mais loin de notre réalité, se pavanent des incompétents qui
en pleine campagne électorale nous parlent comme à des enfants
deviennent subitement nos frères
ces ignorants qui parlent de nous comme si ils partageaient notre pain
mais s'empressent le lendemain de briser nos êtres chers
pour les truands le revolving a remplacé le revolver
mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes cotés
il viendra des pluies douces il coulera des larmes amères
et plus personne à la rescousse plus personne sinon la mer
allez j'arrête de m'apitoyer sur notre sortde toute façon j'entends déjà que ça gronde dehors
j'explose en sanglotant ma ragej’voudrai tellement pouvoir changer l'ordre des choses
mais je ne peux que noircir des pages et des pagesdéverser ma colère, en rime, en vers, en prose
tous ces mots destinés juste à nous mentirpleuvent en trombes sur nos vies comme des furies déchaînées
alors je cris en silence et j'écris la décadencecomme un conteur de belles histoires
mais personne ne connaît la fin
est ce qu'on doit garder un peu d'espoir?
tous ceux qu'on laisse au bord du chemin,les gueux, les racailles, et les trizos, les femmes, les clandos et les clodos
ceux dont le beau monde se fout
mais qui sont les fous?
oui il y a de l'or au fond des hommes et dehors il y a des hommes et encore je déraisonne
tu voudrais entendre une happy end, mais dans mon cœur il y a trop de haine
je sens la colère dehors comme une brise sur ma peau l'impression de ne faire qu'un avec l'espace
j’voudrai retrouver ma carapace
pour qui sonne le glas?
pour le monde qui sombre avec éclat, une dernière danse pour la terre qui se débat
de paris à babylon loin de nos valeurs et des traiders
tu leur diras si tu les croise qu'ils ont tiré en plein cœur
mais où naissent les océans de larmes? que deviennent les morts de faim?
qui a tiré l'alarme? personne ne s'en souvient.
Alors je cris, tant que j'ai la force d'élever la voix
cette histoire commencera par "il était une fois..."
on est des femmes, des hommes, des moins que rien
on sait peut être pas où on va, mais on sait ce qu'il y a entre nos mains
on est des vieux on est des gosses,
on manque de tout et de rien
on a pas la science infuse ni un pouvoir de droit divin
on est des femmes des hommes des militants du quotidien.Le son :
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Par francisco65 le 25 Décembre 2011 à 10:25
"Cinquième soleil" est extrait de l'album "Désobeissance" de Keny Arkana (2008)
2012, légande Maya, naissance d'une nouvelle ère! un nouveau soleil! 2012, l'alternance en France?
"Terre à l'agonie, mal-être à l'honneur
folie, calomnie peu de coeur à la bonne heure
ignorance du bonheur, de la magie de la vie
choqué par l'horreur, formé à la survie
l'époque, le pire, une part des conséquences
le bien, le mal, aujourd'hui choisi ton camp
l'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir"Le son Deezer :
"Comprend entre les lignes
enfant du quinto sol
le soleil est en toi
fait briller ta lumière intèrieure
pour éclairer le chaos de leur monde
on est pas là par hasard
les pleïades nous désignent
lève ta tête, comprends entre les lignes
écoute ton coeur
désobeissance,
car la vérité est nous
car la solution est en nous
parceque la vie est en nous
parceque la vie est en nous"Une vidéo de Keny en live :
Vidéo avec paroles incrustées :
Paroles :
"Mon espèce s'égare, l'esprit qui surchauffe
les gens se détestent, la guerre des égos
XXIe siècle, cynisme et mépris
non respect de la Terre, folie plein les tripes
frontières, barricades, émeutes et matraques
cris et bains de sang, bombes qui éclatent
politique de la peur, science immorale
insurrection d'un peuple, marché des armes
Nouvel Ordre Mondial, fusion de terreur
l'homme, l'animal, le plus prédateur
le système pue la mort, assassin de la vie
a tué la mémoire pour mieux tuer l'avenir
des disquettes plein la tête, les sens nous trompent
3e oeil ouvert car le cerveau nous ment
l'être humain s'est perdu, a oublié sa force
a oublié la lune, le soleil et l'atome
inversion des pôles vers la haine se dirige
a perdu la raison pour une excuse qui divise
l'égoïsme en devise, époque misérable
haine collective contre rage viscérale
une lueur dans le cœur, une larme dans l’œil
une prière dans la tête, une vieille douleur
une vive rancœur, là où meurt le pardon
où même la voix prend peur, allez viens nous partons
des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent
confréries et business en haut de la pyramide
sa sponsorise le sang, entre chars et uzis
innocent dans un ciel aux couleurs des usines
un silence de deuil, une balle perdue
toute une famille en pleurs, un enfant abattu
des milices de l'état, des paramilitaires
des folies cérébrales, des peuples entiers à terre
bidonvilles de misère à l'entrée des palaces
liberté volée, synonyme de paperasse
humanité troquée contre une vie illusoire
entre stress du matin et angoisses du soir
des névroses plein la tête les nerfs rompus
caractérisent l'homme moderne, bien souvent corrompu
et quand la ville s'endort, arrive tant de fois
une mort silencieuse, un SDF dans le froid
prison de ciment, derrière les oeillères
le combat est si long, pour un peu de lumière
les famille se déchirent et les pères se font rares
les enfant ne rient plus, se bâtissent des remparts
les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule
toute cette merde est réelle, donc on se battra encore
c'est la "malatripa" qui nous bouffe les tripes
une bouteille de vodka, quelques grammes de weed
certains ne reviennent pas, le serrage est violent
subutex injecté dans une flaque de sang
des enfants qui se battent, un coup de couteau en trop
ce n'est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt
ils apprennent la ruse dans un verre de colère
formatage de la rue, formatage scolaire
c'est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent
c'est le choc des cultures, voir la haine de la honte
les barrières sont là, dans nos têtes bien au chaud
les plus durs craquent vite, c'est la loi du roseau
non rien n'est rose ici, la grisaille demeure
dans les cœurs meurtris qui à petit feu meurent
ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde
noble est ton cœur, crois en toi et remonte
n'écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste
même Terre-mère est malade, mais Terre-mère résiste
l'homme s'est construit son monde, apprenti créateur
qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur
Babylone est bien grande mais n'est rien dans le fond
qu'une vulgaire mascarade au parfum d'illusion
maîtresse de nos esprits, crédules et naïfs
conditionnement massif, là où les nerfs sont à vifs
dans la marche et la rage, bastion des galériens
ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien
prend conscience mon frère, reste près de ton cœur
méfie toi du système, assassin et menteur
éloigne toi de la haine qui nous saute tous au bras,
humanité humaine, seul l'Amour nous sauvera
écoute le silence quand ton âme est en paix
la lumière s'y trouve, la lumière est rentrée
vérité en nous même, fruit de la création
n'oublie pas ton histoire, n'oublie pas ta mission
dernière génération à pouvoir tout changer
la vie est avec nous n'ai pas peur du danger
alors levons nos voix, pour ne plus oublier
bout de poussière d'étoile, qu'attends-tu pour briller ?
tous frères et sœurs, reformons la chaîne
car nous ne sommes qu'un divisés dans la chair
retrouvons la joie, l'entraide qu'on s'élève
une lueur suffit à faire fondre les ténèbres
s'essoufle ce temps, une odeur de souffre
la fin se ressent, la bête envoûte la foule
les symboles s'inversent se confondent les obsèques
l'étoile qui fait tourner la roue se rapproche de notre ciel
terre à l'agonie, mal-être à l'honneur
folie, calomnie peu de cœur à la bonne heure
ignorance du bonheur, de la magie de la vie
choqué par l'horreur, formé a la survie
l'époque, le pire, une part des conséquences
le bien, le mal, aujourd'hui choisis ton camp
l'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir
les étoiles se concertent pour nous ramener sur la voie,
quadrillage ficelé, mais passe la lumière
ai confiance en la vie, en la force de tes rêves
tous un ange à l'épaule, présent si tu le cherches
quand le cœur ne fait qu'un, avec l'esprit et le geste
le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ?
la mort n'existe pas, c'est juste la fin des cycles
cette fin se dessine, l'humain se décime
espoir indigo, les pléiades nous désignent
lève ta tête et comprend, ressent la force en ton être
dépasse Babylone, élucide le mystère
rien ne se tire au sort, que le ciel te bénisse
enfant du quinto sol, comprends entre les lignes.
(parlé)
comprends entre les lignes
enfant du quinto sol
le soleil est en toi
fait briller ta lumière intérieure
pour éclairer le chaos de leur monde
on est pas là par hasard
les pléiades nous désignent
lèves ta tête, comprends entre les lignes
écoute ton cœur
désobéissance,
car la vérité est nous
car la solution est en nous
parce que la vie est en nous
parce que la vie est en nous"
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