• L'homme providentiel - Les mauvaises langues - Vidéo clip et paroles

     

     

     

     

     

     

    Pas une nouveauté, mais une piqure de rappel nécessaire, à écouter aujourd'hui bien sur, mais aussi à chaque veille d'élection.Un clip sous forme d'animation très sympa aussi !

    Le site officiel du groupe "Les mauvaises langues" : Les mauvaises langues

    Leur espace musical : Les mauvaises langues

     


    Les Mauvaise Langues - L'Homme Providentiel

    J'ai de la chance ... le candidat que je soutiens aux élections de 2012 n'a pas d'ambition personnelle, juste la volonté de nous permettre de mettre en oeuvre notre projet commun !  Vive la révolution citoyenne !

    Les paroles :

    Moi mon métier c'est d'être d'accord
    Quelques promesses en bandoulière
    J'écoute toutes vos prières
    De l'ambition rivée au corps
    Pour plaire aux jeunes et aux grand-mères
    Je dirai tout et son contraire
    Je n'vous promets aucun effort
    Je serai pour vous comme un père
    Comme un ami ou comme un frère
    Je n'ai jamais aucun remords
    Gants de velours et main de fer
    Tant pis si certains restent à terre

    Je suis l'homme providentiel
    J'ai affûté mon baratin
    La solution tombée du ciel
    Je promets tout, je n'promets rien
    Je suis l'homme providentiel
    Mi démago, mi magicien
    Envoyez moi au 7ème ciel
    Et dormez bien

    Je crois en la valeur travail
    Venez à moi tous les chômeurs
    Je vous promets de la sueur
    J'agite les épouvantails
    J'attise toutes les rancœurs
    Je vous rassure, je vous fais peur
    Le monde est une grande pagaille
    Ça fait frissonner l'électeur
    Ça fait les titres du 20 heures
    Dés que j'aurai le gouvernail
    Pour assurer votre bonheur
    Faudra vous lever de bonne heure

    Pourquoi parler à la raison
    Moi qui connais si bien vos tripes
    Tous les démons qui vous habitent
    Plus je fais simple plus je fais con
    Plus les médias me plébiscitent
    Plus les sondages me créditent
    Faut bien incarner la nation
    Faut plaire aux pauvres et aux élites
    C'est la leçon que je médite
    Venez servir mon ambition
    Venez servir ma réussite
    Car c'est pour elle que je milite

     


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  • Lachons les ! Cabadzi (album "Digère et recrache") - Vidéo clip officiel

     

     

     

     

     

     

    Attention petite merveille de premier album ! "Digère et recrache" de Cabadzi (2012) est à découvrir d'urgence en intégralité !

    Un extrait : "Lâchons les ! " (clip officiel) :

    Son expace musical : Cabadzi

     

    L'album en écoute libre sous Deezer : Digère et recrache


    Lu sur le site de  France Inter : Découverte du printemps de Bourges 2010, Cabadzi groupe musical d’origine nantaise, est composé de Jonathan Bauer (cuivres, guitare), Victorien Bitaudeau (beatbox) Lucie Gerbet (chant), Camille Momper (voix et violoncelle) sans oubier Olivier Garnier pour le slam et l'écriture. Ce groupe s’est formé  à partir des arts de la rue et interprète la violence sociale de notre époque. Issu du cirque façon cabaret bizarre, le groupe par son rap et slam bousculent les gens, les traditions et les idées toutes faites.

     


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  • Ordre Mondial - Keny Arkana - Vidéo et paroles

     

     

     

     

     

    Un extrait de l'album de Keny Arkana "Désobeissance" (2008) avec le titre "Ordre mondial".

    Titre qui résume bien le constat fait par Keny Arkana : le monde dominé par les multinationales, les "confréries" diverses et les illuminatis en particulier, les médias, le mythe de la croissance, la destruction de notre monde au profit de quelques uns ... On peut ne pas être d'accord avec tous ses propos, mais pour l'essentiel, j'adhère!

     

    Vidéo (avec paroles intégrées) :

     

    Paroles :

     

    Je suis là, partout, j'ai resserré les murs
    J'ai imposé ma surveillance, caméra partout dans les rues
    J'ai approfondi les frontières, un rempart pour le Tiers Monde
    Un champs de tir pour les sans faf, histoire que les affaires montent
    Je ne défends pas l'être humain, je défends les capitaux
    J'instaure les règles du commerce en faveur des occidentaux
    Je suis l'art de piller, en faisant croire qu'on ne vole rien
    Au service de la croissance, tes droits de l'Homme, j'en rigole bien !
    Je me cache derrière des idéologies pour que l'opinion soit d'accord
    J'ai imposé la biométrie sur vos passeports
    J'ai fabriqué la peur, pour que tout le monde soit sur écoute
    Car moi je veux tout répertorier, moi je veux des chiffres et des codes-barres
    Je contrôle vos esprits par le biais des médias, vous êtes à ma merci
    Les pieds embourbés dans l'inertie
    Car vous vous croyez libres, mais formatés depuis l'école
    Pour vous apprendre la hiérarchie, à toujours obéir aux ordres.


    Je suis l'ordre mondial
    L'ordre créé par les puissants,
    Confréries, chefs de multinationales
    Politiques économiques, je suis la conjoncture
    Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.


    J'ai anéanti le pouvoir national, j'impose ma loi dans les pays
    C'est le jeu de l'illusion que vous appelez "démocratie"
    Car l'ordre vient de moi, certainement pas d'un peuple
    Je vous façonne à mes choix dès que vous tombez dans la peur
    je suis le produit des tyrans, la structure qui détruit
    Au nom des valeurs marchandes, implantées jusqu'à vos esprits
    Je pompe le sang du Tiers Monde, j'chope leur politique
    Leur ordonne de nous vendre tous leurs services publics
    Un peuple qui se lève ? Moi je lui couperai ses vivres
    Pour mieux alimenter sa haine et l'emmener en guerre civile
    Car y'a pas meilleur profit que le bizness de la mort
    Destruction, reconstruction, investissement, marché des armes,
    Pro-guerre, prospère je fais monter la sauce
    Vous monte les uns contre les autres, pour mieux alimenter ma force
    Car mon règne prend son ampleur dans toutes vos divisions
    Libéralement capitaliste, au service de vos illusions.


    Je suis l'ordre mondial
    L'ordre créé par les puissants,
    Confréries, chefs de multinationales
    Politiques économiques, je suis la conjoncture
    Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.


    Tout est profit, tout est marchandise telle est ma devise
    J'ai inventé les classes pour que vous vous trompiez d'ennemi
    Je vous ai donné des outils pour lutter contre moi
    Des syndicats, quelques partis mais toujours cadrés par mes lois
    Oui je détruis la Nature car ce qui m'importe, c'est la croissance
    Votre planète, elle est devenue mon esclave
    Je la nourris de déchets, la pollue jusqu'à la racine
    Pendant que je me rassasie de nouvelles mesures assassines
    J'empoisonne vos corps d'aliments trafiqués
    Génétiquement modifiés car le mal çà fait du chiffre
    J'ai déréglé le climat, déshumanisé les Hommes
    Dénaturé le vital, flingué l'espoir en plein essor
    J'ai réussi à vous faire croire que la Vie se résumait à consommer, consommer
    Consommer pour mieux construire mon empire
    Je suis capable du pire, pour vous faire croire en ce qu'il faut,
    Si je contrôle vos esprits, c'est grâce à la culture du profit.


    Je suis l'ordre mondial
    L'ordre créé par les puissants,
    Confréries, chefs de multinationales
    Politiques économiques, je suis la conjoncture
    Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.

     

     

     


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  • Les saigneurs - Les Colporteurs - Vidéo et paroles 

     

     

     

     

    Les Colporteurs ont en commun avec moi des origines paysannes.

    Leur espace musical : les colporteurs

    "Les saigneurs" (album "Pandémie sociale" 2010) est un titre qui fait la critique de la main mise des grands groupes distributeurs des produits alimentaires sur la majorité de nos agriculteurs. Il dénonce aussi forcément les travers de la politique agricole européenne et française.

    Un regard plein de tendresse sur un monde rural en voie de disparition ! La politique agricole est aussi un terrain de luttes, des paysans résistent, aidons les !

    Encore un très beau titre! Merci à vous les voisins tarbais !

    Pour acheter et consommer des produits agricoles de façon différente : Le carré fermier (dans le 65) !

     

     


    Les saigneurs
    envoyé par j_ecris_ton_nom_UMP. - 


    Les paroles :

    C'était pas coton de quitter ses moutons,

    ses poules et ses vaches son bel horizon,

    c'était pas coton c'est même un peu con,

    sous ses bras sa vie dans de vieux cartons

     

    ces messieurs te disent ,coupe ton verger

    arrache ta vigne et brade ton lait

    ces messieurs te disent ton lait coute cher

    leclerc connait bien le prix de la misère

     

    Mais qu'est ce qu'elle a donc fait la petite hirondelle

    nous lui donnerons trois petits coups de bâton

     

    alors un matin elle arracha ses arbres ,

    ouvrit son étable fit courir son lait

    alors un matin elle quitta ses moutons

    ses poules et ses vaches son bel horizon

     

    elle partit en ville chercher du turbin ,

    la terre est trop dure quand on n'a que deux mains

    elle partit en ville c'est pas bien malin

    leclerc connait bien le prix de la faim

     

    Mais qu'est qu'elle a donc fait la petite hirondelle

    auchan lui donnera de p'tits coups de bâton

     

    elle racle les sols ou plus rien ne pousse

    elle remplit les seaux ,elle vide les mousses

    elle pense à son lait qui filait dans la terre

    elle pense à sa vie qui part a l'envers

     

    c'est toujours pas coton de gagner sa pitance

    de nourrir ses lardons et de vivre en france

    elle qui ne pouvait plus vendre son lait

    ne sait plus maintenant comment le payer

     

    Mais qu'est ce qu'elle a donc fait la petite hirondelle

    carrefour lui donnera de petits coup de bâtons

     

    parfois les soirs d'été sur le périph austère

    elle les voit défiler pour chercher le bon air

    d'une campagne amère d'une France en jachère ,

    ou ne pousse plus que les fruits le la colère

     

    autour de chez elle la grande distribution

    exhibe ses enseignes déroule le poison

    ce sera pas coton de vieillir sans ses moutons

    ses poules et ses vaches son bel horizon


    Pierre Domenges


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  • Alien - Milk coffee and sugar - Vidéo clip et paroles

     

     

     

     

     

     

     

    Un mélange de rap, de slam et de consonances jazzy ... un mélange étonnant et parfois détonnant. A découvrir absolument, de très beaux textes !

     

    "Alien" extrait de leur premier album sorti en 2010 (à découvrir intégralement sous deezer : link )

     

    Pour découvrir le groupe, leur site officiel : link

     

    Le clip officiel :

     


    Paroles :

    Parce qu’ils veulent faire de moi un soldat au compte chèque solvable
    Je vous le dis, je suis condamné à l’échec
    Parce que le monde qu’ils nous proposent m’indispose
    Je le répète, je suis condamné à l’échec
    Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
    Ils m’ont dit : « Petit mec, condamné à l’Éssec ! »
    Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
    C’est « marche ou crève » quand les diplômes deviennent les flèches de l’archer
    Si réussir c’est un salaire, un pavillon sous hypothèque
    Permettez-moi d’être condamné à l’échec
    Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
    Incitent à se lever tôt, mais c’est quoi ce veto ?
    Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
    Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
    S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
    Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
    Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
    Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
    On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
    Au Canal Saint-Martin, y a des anciens cadres SDF
    Voilà l’envers du décor, ce système est à refaire
    L’humain n’est rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
    Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
    Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
    Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
    Sil est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
    Mais je ne suis ni une carte de visite, ni un CV
    Pas de métier valorisant, j’suis qu’intérim et CDD
    Avant, j’aimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
    Elles me font constater que je n’ai pas de cordes à l’arc
    Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
    Pas designer, moi je passe pas à la télé !
    Laissez-moi être fatigué, être inadapté
    Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
    Me soumettre à devenir complice
    Me soumettre à devenir servile
    « Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
    « Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
    « Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
    « Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
    Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
    Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !

    Je ne suis pas déçu, en ce système j’ai jamais espéré
    Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
    Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
    Maintenant le rap prend les allures d’un sermon de DRH
    Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
    De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
    Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
    Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
    Leur système à la con nous prépare à la compète !
    Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
    Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
    Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter.

     

    Une vidéo "live" :


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  • Les enfants de la crise - Melissmell - Vidéo clip et paroles








    Un extrait de l'album "Ecoute s'il pleut" de Melissmell (2011).

     

    "Les enfants de la crise" ... nous en sommes tous... ! Enfin presque ! Nous sommes les 99% comme le crient les indignés en ce moment dans les rues du monde entier. Le 1% restant a profité du travail et de la souffrance de tous les autres pour s'enrichir encore et encore...

     

    La crise, conjoncturelle ou annonciatrice de la fin d'un système à bout de souffle ? C'est ce qui sépare les deux gauches, la gauche qui accompagne le système et corrige parfois certains de ses dégâts (quand elle ne participe pas à ses excès en signant des partenariats publics privés par exemple...) et la gauche qui veut la rupture avec le système capitaliste et financier. J'ai fait depuis plusieurs années déjà le diagnostic que nous étions dans la deuxième hypothèse : nous ne pouvons plus laisser aux financiers le pouvoir de diriger le monde et de saccager la planète Terre !

    Les enfants de la crise seront les constructeurs d'un monde nouveau ! Vive la révolution citoyenne !

    L'espasce musical de Melissmell : link

    L'album "Ecoute s'il pleut" en écoute libre sous deezer : link

    Mon précédent article sur ce blog ("Aux armes") : link

     

    Paroles de "Les enfants de la crise" :

     

    A l’horizon l’humeur est grise
    Et le ciel est toujours bouché
    Je suis une enfant de la crise
    J ai fait mes armes à ses côtés
    J ai tout connu les grands sommets
    la possession, la décadence
    J ai pris le temps de rêvasser, je crois
    je crois j’ai perdu la cadence
    Quand les murs se sont effondrés
    Nous avons cru pour un instant
    Enfin, enfin maître du monde
    L humilité de l’Occident
    Les glorieuses n’avaient laissé
    Que de la poussière et des cendres
    On nous apprenait à monter
    Pas à descendre, pas à descendre

    refrain:
    Toi là bas ne sens tu pas dans l’air
    J’entends monter les voix le monde est à refaire
    Loin là-bas peut être si loin derrière
    Ne te retourne pas le monde est à refaire

    Oh nous les enfants de la crise
    Avons le cœur un peu serré
    On ne console pas l’enfant pourri gâté
    J ai tout connu les grands sommets
    La possession, la décadence
    Mais ça ne l’a jamais comblé
    Au fond de moi ce vide immense

     

     

    Le vidéo clip officiel :

     


    Melissmell - "Les Enfants De La Crise" -... par Discograph


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  • Un million d'enfants - L'air de rien - Vidéo live, clip officiel et paroles

     

     

     

     

     

     

     

     

    Des toulousains en direct live du Bikini en compagnie de Fredo des Ogres de Barback en concert de soutien aux faucheurs volontaires.

     Un titre évoquant le million d'enfants pauvres en France ... Extrait de l'album "Luttopie" (2006).

     

    Les paroles :

    Un million d’enfants
    Le chiffre paraît astronomique
    Un million d’enfants
    Dans notre bonne république
    D éjà hors jeu, déjà exclus
    Avant même d’y être rentrés
    D éjà paumés déjà perdus
    Avant de savoir où aller

    Un million d’enfants en France
    Sous le seuil de pauvreté
    Qui crèvent d’indifférence
    Ça peut faire des révoltés
    Le ministre a bien raison
    De repérer les rebelles
    De prendre des précautions
    D és 3 ans en maternelle

    Un million d’enfants
    Tous remisés dans leur misère
    Un million d’enfants
    Traînant une vie délétère
    Pour qui la vie ça se mérite
    Pour qui la vie doit se payer
    Les pas rasés les parasites
    Que l’on dit la lie de la société

    Tous ceux qui ont un faciès
    Acariâtre ou agressifs
    Ceux qui refusent les caresses
    Et les trop vindicatifs
    Le ministre a ses raisons
    Faut rendre tout ça docile
    Pour enrichir les patrons
    Faut de la main d’œuvre flexible
    Alors flics tous à vos fiches
    Fichez ces fichus fauchés
    Pour permettre aux fils de riches
    De pouvoir dormir en paix
    Quelle sinistre solution
    Pour ces bambins qu’on dit bandits dès six ans
    Qu’on ne peut pas mettre en prison
    Gavons les de tranquilisants

    Un million d’enfants
    Le chiffre paraît astronomique
    Un million d’enfants
    Dans notre bonne république
    Déjà hors jeu, déjà exclus
    Avant même d’y être rentrés
    Déjà paumés déjà perdus
    Avant de savoir où aller

    Laissés pour compte
    Comptant pour rien
    Dans les calculs z’économiques
    Quel est le poids
    De leur destin
    Face aux intérêts stratégiques
    De la France d’après demain

     

    paroles : Bernard Peyranne et Thomas Jimenez - musique : Thomas Jimenez

     

    Leur site : link

     

    Le clip officiel :

     

     



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  • L'Homme parle - L'Homme parle - Paroles et son

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un nouvel extrait de l'album "Militants du quotidien" de "L'Homme parle".

    Leur espace musical : L'Homme parle

    Le titre reprends le nom du groupe.

    Vidéo clip officiel :

    Paroles :

    Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme,
    il est l'heure, où alors que les chiens de gardes s'affolent,
    le populo aigri ravale avec rancœurs ses espoirs utopiques
    l'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça
    on a rarement vu autant d'audace despotique sur nos terres
    autant de dérives démagogiques dans les hautes sphères
    le capitalisme a porté son triomphe au zénith et..
    les loups hurlent à la mort en attendant leurs proies.

    Après tout ce vacarme la neige fondra
    alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, vide,
    je pense souvent aux miettes de notre société
    et je me perds quand je regarde ce que mes frères ont fait
    les fanatiques de tout bords étalent aux yeux du monde

    les dérives de la bêtise humaine et ses fantasmes
    les uns, s'entretuent à coup de machettes au nom de dieu
    les autres, s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières
    la solution guerrière a exposé ses limites

    en laissant derrière elle les démons anti-personnels en guise d'eau bénite
    demain, l'humanité a rendez vous avec son destin

    destin? mais quel destin?
    au bord du précipice

    que se passe t-il mes frères? je ne vois plus d'horizon sur terre
    pourtant tous les jours j'espère que la raison l'emporte sur la colère
    l'avenir se consume et sombre, je ne vois plus que son ombre
    que le jour se lève enfin, personne ne connaît la fin

    quelques gouttes de pluies mais personne ne les a vues
    j'entends des voix ou quelqu'un cri?
    personne ne bouge, qui m'aurait cru?

    Crois tu en ce monde merveilleux qui nous est promis?
    on devrait se réjouir mais pourtant je n'ai rien choisi!
    qui décide à ma place? une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces!
    pourtant je crois en l'homme et en l'humanité
    mais trop souvent je me sens trompé
    tous les jours à la télé mais loin de notre réalité, se pavanent des incompétents qui
    en pleine campagne électorale nous parlent comme à des enfants
    deviennent subitement nos frères
    ces ignorants qui parlent de nous comme si ils partageaient notre pain
    mais s'empressent le lendemain de briser nos êtres chers
    pour les truands le revolving a remplacé le revolver
    mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes cotés
    il viendra des pluies douces il coulera des larmes amères
    et plus personne à la rescousse plus personne sinon la mer
    allez j'arrête de m'apitoyer sur notre sort

    de toute façon j'entends déjà que ça gronde dehors
    j'explose en sanglotant ma rage

    j’voudrai tellement pouvoir changer l'ordre des choses
    mais je ne peux que noircir des pages et des pages

    déverser ma colère, en rime, en vers, en prose
    tous ces mots destinés juste à nous mentir

    pleuvent en trombes sur nos vies comme des furies déchaînées
    alors je cris en silence et j'écris la décadence

    comme un conteur de belles histoires
    mais personne ne connaît la fin
    est ce qu'on doit garder un peu d'espoir?
    tous ceux qu'on laisse au bord du chemin,

     

    les gueux, les racailles, et les trizos, les femmes, les clandos et les clodos
    ceux dont le beau monde se fout
    mais qui sont les fous?
    oui il y a de l'or au fond des hommes et dehors il y a des hommes et encore je déraisonne

    tu voudrais entendre une happy end, mais dans mon cœur il y a trop de haine
    je sens la colère dehors comme une brise sur ma peau l'impression de ne faire qu'un avec l'espace
    j’voudrai retrouver ma carapace
    pour qui sonne le glas?
    pour le monde qui sombre avec éclat, une dernière danse pour la terre qui se débat
    de paris à babylon loin de nos valeurs et des traiders
    tu leur diras si tu les croise qu'ils ont tiré en plein cœur
    mais où naissent les océans de larmes? que deviennent les morts de faim?
    qui a tiré l'alarme? personne ne s'en souvient.

    Alors je cris, tant que j'ai la force d'élever la voix
    cette histoire commencera par "il était une fois..."
    on est des femmes, des hommes, des moins que rien
    on sait peut être pas où on va, mais on sait ce qu'il y a entre nos mains
    on est des vieux on est des gosses,
    on manque de tout et de rien

    on a pas la science infuse ni un pouvoir de droit divin
    on est des femmes des hommes des militants du quotidien.

     

     

    Le son :

     



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  • et si tout était encore possible pour 2012 ... Keny Arkana, cinquième soleil - Son, vidéos et paroles

     

     

     

     

     

     

     

     

    "Cinquième soleil" est extrait de l'album "Désobeissance" de Keny Arkana (2008)

    2012, légande Maya, naissance d'une nouvelle ère! un nouveau soleil! 2012, l'alternance en France?

    "Terre à l'agonie, mal-être à l'honneur
    folie, calomnie peu de coeur à la bonne heure
    ignorance du bonheur, de la magie de la vie
    choqué par l'horreur, formé à la survie
    l'époque, le pire, une part des conséquences
    le bien, le mal, aujourd'hui choisi ton camp
    l'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir"


    Le son Deezer :

     
     


    "Comprend entre les lignes
    enfant du quinto sol
    le soleil est en toi
    fait briller ta lumière intèrieure
    pour éclairer le chaos de leur monde
    on est pas là par hasard
    les pleïades nous désignent
    lève ta tête, comprends entre les lignes
    écoute ton coeur
    désobeissance,
    car la vérité est nous
    car la solution est en nous
    parceque la vie est en nous
    parceque la vie est en nous"

     

    Une vidéo de Keny en live :

     

     

     

    Vidéo avec paroles incrustées :

    Paroles :

    "Mon espèce s'égare, l'esprit qui surchauffe
    les gens se détestent, la guerre des égos
    XXIe siècle, cynisme et mépris
    non respect de la Terre, folie plein les tripes
    frontières, barricades, émeutes et matraques
    cris et bains de sang, bombes qui éclatent
    politique de la peur, science immorale
    insurrection d'un peuple, marché des armes
    Nouvel Ordre Mondial, fusion de terreur
    l'homme, l'animal, le plus prédateur
    le système pue la mort, assassin de la vie
    a tué la mémoire pour mieux tuer l'avenir
    des disquettes plein la tête, les sens nous trompent
    3e oeil ouvert car le cerveau nous ment
    l'être humain s'est perdu, a oublié sa force
    a oublié la lune, le soleil et l'atome
    inversion des pôles vers la haine se dirige
    a perdu la raison pour une excuse qui divise
    l'égoïsme en devise, époque misérable
    haine collective contre rage viscérale
    une lueur dans le cœur, une larme dans l’œil
    une prière dans la tête, une vieille douleur
    une vive rancœur, là où meurt le pardon
    où même la voix prend peur, allez viens nous partons
    des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent
    confréries et business en haut de la pyramide
    sa sponsorise le sang, entre chars et uzis
    innocent dans un ciel aux couleurs des usines
    un silence de deuil, une balle perdue
    toute une famille en pleurs, un enfant abattu
    des milices de l'état, des paramilitaires
    des folies cérébrales, des peuples entiers à terre
    bidonvilles de misère à l'entrée des palaces
    liberté volée, synonyme de paperasse
    humanité troquée contre une vie illusoire
    entre stress du matin et angoisses du soir
    des névroses plein la tête les nerfs rompus
    caractérisent l'homme moderne, bien souvent corrompu
    et quand la ville s'endort, arrive tant de fois
    une mort silencieuse, un SDF dans le froid
    prison de ciment, derrière les oeillères
    le combat est si long, pour un peu de lumière
    les famille se déchirent et les pères se font rares
    les enfant ne rient plus, se bâtissent des remparts
    les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule
    toute cette merde est réelle, donc on se battra encore
    c'est la "malatripa" qui nous bouffe les tripes
    une bouteille de vodka, quelques grammes de weed
    certains ne reviennent pas, le serrage est violent
    subutex injecté dans une flaque de sang
    des enfants qui se battent, un coup de couteau en trop
    ce n'est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt
    ils apprennent la ruse dans un verre de colère
    formatage de la rue, formatage scolaire
    c'est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent
    c'est le choc des cultures, voir la haine de la honte
    les barrières sont là, dans nos têtes bien au chaud
    les plus durs craquent vite, c'est la loi du roseau
    non rien n'est rose ici, la grisaille demeure
    dans les cœurs meurtris qui à petit feu meurent
    ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde
    noble est ton cœur, crois en toi et remonte
    n'écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste
    même Terre-mère est malade, mais Terre-mère résiste
    l'homme s'est construit son monde, apprenti créateur
    qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur
    Babylone est bien grande mais n'est rien dans le fond
    qu'une vulgaire mascarade au parfum d'illusion
    maîtresse de nos esprits, crédules et naïfs
    conditionnement massif, là où les nerfs sont à vifs
    dans la marche et la rage, bastion des galériens
    ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien
    prend conscience mon frère, reste près de ton cœur
    méfie toi du système, assassin et menteur
    éloigne toi de la haine qui nous saute tous au bras,
    humanité humaine, seul l'Amour nous sauvera
    écoute le silence quand ton âme est en paix
    la lumière s'y trouve, la lumière est rentrée
    vérité en nous même, fruit de la création
    n'oublie pas ton histoire, n'oublie pas ta mission
    dernière génération à pouvoir tout changer
    la vie est avec nous n'ai pas peur du danger
    alors levons nos voix, pour ne plus oublier
    bout de poussière d'étoile, qu'attends-tu pour briller ?
    tous frères et sœurs, reformons la chaîne
    car nous ne sommes qu'un divisés dans la chair
    retrouvons la joie, l'entraide qu'on s'élève
    une lueur suffit à faire fondre les ténèbres
    s'essoufle ce temps, une odeur de souffre
    la fin se ressent, la bête envoûte la foule
    les symboles s'inversent se confondent les obsèques
    l'étoile qui fait tourner la roue se rapproche de notre ciel
    terre à l'agonie, mal-être à l'honneur
    folie, calomnie peu de cœur à la bonne heure
    ignorance du bonheur, de la magie de la vie
    choqué par l'horreur, formé a la survie
    l'époque, le pire, une part des conséquences
    le bien, le mal, aujourd'hui choisis ton camp
    l'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir
    les étoiles se concertent pour nous ramener sur la voie,
    quadrillage ficelé, mais passe la lumière
    ai confiance en la vie, en la force de tes rêves
    tous un ange à l'épaule, présent si tu le cherches
    quand le cœur ne fait qu'un, avec l'esprit et le geste
    le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ?
    la mort n'existe pas, c'est juste la fin des cycles
    cette fin se dessine, l'humain se décime
    espoir indigo, les pléiades nous désignent
    lève ta tête et comprend, ressent la force en ton être
    dépasse Babylone, élucide le mystère
    rien ne se tire au sort, que le ciel te bénisse
    enfant du quinto sol, comprends entre les lignes.

    (parlé)
    comprends entre les lignes
    enfant du quinto sol
    le soleil est en toi
    fait briller ta lumière intérieure
    pour éclairer le chaos de leur monde
    on est pas là par hasard
    les pléiades nous désignent
    lèves ta tête, comprends entre les lignes
    écoute ton cœur
    désobéissance,
    car la vérité est nous
    car la solution est en nous
    parce que la vie est en nous
    parce que la vie est en nous"


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