• Jeunesse lève toi!

     

    Une version live  :

     




    "Comme un éclat de rire
    Vient consoler tristesse
    Comme un souffle avenir
    Vient raviver les braises
    Comme un parfum de soufre
    Qui fait naître la flamme
    Jeunesse lève-toi
    Contre la vie qui va qui vient
    Puis qui s'éteint
    Contre l'amour qu'on prend, qu'on tient
    Mais qui tient pas
    Contre la trace qui s'efface
    Au derrière de soi
    Jeunesse lève-toi

    Moi, contre ton épaule
    Je repars à la lutte
    Contre les gravités qui nous mènent à la chute
    Pour faire du bruit encore
    A réveiller les morts
    Pour redonner l’éclat
    A l'émeraude en toi
    Pour rendre au crépuscule
    La beauté des aurores
    Dis-moi qu'on brûle encore
    Dis-moi que brûle encore cet espoir que tu tiens
    Parce que tu n'en sais rien de la fougue et du feu
    Que je vois dans tes yeux
    Jeunesse lève-toi

    Quand tu vois comme on pleure
    A chaque rue sa peine
    Comment on nous écœure
    Perfusion dans la veine
    A l'ombre du faisceau
    Mon vieux, tu m'auras plus

    Ami, dis, quand viendra la crue ?

    Contre-courant toujours sont les contre-cultures
    Au gré des émissions, leurs gueules de vide-ordures
    Puisque s'en est sonné la mort du politique
    L'heure est aux rêves
    Aux utopiques
    Pour faire nos ADN
    Un peu plus équitables
    Pour faire de la poussière
    Un peu plus que du sable
    Dans ce triste pays
    Tu sais, un jour ou l'autre
    Faudra tuer le père
    Faire entendre ta voix
    Jeunesse lève-toi

    Au clair de lune indien
    Toujours surfer la vague
    A l'âme
    Au creux des reins
    Faut aiguiser la lame
    Puisqu'ici, il n'y a qu'au combat qu'on est libre
    De ton triste sommeil, je t'en prie, libère-toi
    Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
    Sont nos amours toujours au bord du précipice
    N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts ?
    Ne vois-tu pas le ciel à la portée des doigts ?
    Jeunesse lève-toi

    Comme un éclat de rire
    Vient consoler tristesse
    Comme un souffle avenir
    Vient raviver les braises,
    Comme un parfum de soufre
    Qui fait naître la flamme
    Quand, plongé dans le gouffre, on sait plus où est l'âme
    Jeunesse lève-toi
    Contre la vie qui va, qui vient
    Puis qui nous perd
    Contre l'amour qu'on prend, qu'on tient
    Puis qu'on enterre
    Contre la trace qui s'efface
    Au derrière de soi
    Jeunesse lève-toi

    Jeunesse lève-toi !

    Au clair de lune indien
    Toujours surfer la vague
    A l'âme
    Au creux des reins
    Faut aiguiser la lame
    Puisqu'ici, il n'y a qu'au combat qu'on est libre
    De ton triste coma, je t'en prie, libère-toi
    Puisqu'ici, il faut faire des bilans et du chiffre
    Sont nos amours toujours au bord du précipice
    N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
    A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi ?
    Jeunesse lève-toi ! "

    Vidéo clip officiel :


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  • Melissmell a sorti un très bel album le 17/01/2011 "Ecoute s'il pleut". Une de ces découvertes qui me ravissent (merci à la chronique de Didier Varrod à 7h24 le matin sur France Inter). On pourra reconnaître des influeunces de Saez, Ferré, Cantat, Janis Joplin ... mais c'est tout simplement une très forte personnalité, à ne pas manquer !

     

    Une adaptation de notre marseillaise "Aux armes". Une réécriture sans concession et un très beau clip !

     

    Vidéo clip officiel :

     

    Paroles :

    C’est la lutte finale

    Un combat d’initiés

    Sont les perdants qui gagnent

    Nos dames émancipées

    Les médias sous le roi

    Mon peuple articulé

    D’un pantin au long bras

    Faut pas venir pleurer

     

    Allons enfants de la patrie
    Le jour de gloire est terminé
    Entre nous deux, la tyrannie
    Sous l'étendard, sang est levé

    Entendez vous dans nos campagnes,
    Mugir nos pauvres, de faim de froid?
    Qu'ils viennent jusque dans vos bras,
    Pleurer dans nos villes nos sarcasmes

    Aux armes aux armes
    Et cætera

    Que veut cette horde de militaires
    De traîtres et de rois conjurés?
    Quand ils nous traînent, quand ils nous traitent
    De cons, de braves, de pauvres français!

    Quoi? Ces cohortes étrangères
    Feraient la loi dans nos foyers?
    Quoi? Nos flics, soldats, mercenaires,
    Alors qu'on est tous étrangers !


    Aux armes aux armes
    Et cætera

    L'État comprime et la loi triche
    L'impôt se rit des malheureux
    Nul devoir ne s'impose aux riches
    Le droit du pauvre est un mot creux

    Des preuves qui s’ramassent à la pelle
    L'égalité n'existe pas
    Pas de droits sans devoirs, dit elles
    Égaux à la naissance parfois...

    Liberté lie bêtes et chérit
    Ceux qu'on la tune n'ont que l'odeur
    Amour sacré de la patrie
    Et la fraternité se meurt

    Et la fraternité se meurt

    Aux armes aux armes
    Et cætera


    C'est la lutte finale
    Un combat d'initiés
    Sont les perdants qui gagnent
    Nos dames émancipées
    Les médias sous le roi
    Mon peuple articulé
    D'un pantin au long bras
    Faut pas venir pleurer...

    Aux armes aux armes
    Et cætera
    Faites entrer l'accusé!

     


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  • Les scred connection de Barbès à la devise évoquatrice : "Jamais dans la tendance, mais toujours dans la bonne direction" !

    Vous avez dit révolution?

     


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  • "Exilé" , de l'album "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010).

    Encore une très belle évocation de ces "exilés" repoussés parfois, par la France. Paris et le mirage d'un France terre d'acceuil ... Paris plutôt terre d'indifférence. Ou une évocation de Sangatte ... 

     

    «Toi Paris ma beauté fatale / symbole de la France / je me suis fais casser, normal / par ton indifférence»




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  • Bienvenus !

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  • Pour commencer ce blog, il me fallait bien sur un titre phare, un fil conducteur, un symbole : ce sera "On lâche rien" des HK et les Saltimbanks. Ce titre qui a été popularisé lors des manisfestations contre la réforme scandaleuse des retraites sera sans doute la chanson qui accompagnera la campagne de Jean Luc Mélenchon en 2012.

     Le lien vers leur espace musical : http://www.myspace.com/hksaltimbank

     

     Paroles :

    Du fond d' ma cité HLM
    jusque dans ta campagne profonde,
    Not' réalité est la même,
    et partout la révolte gronde.

    dans c'monde on avait pas not' place.
    on avait pas la gueule de l'emploi.
    On est pas né dans un palace.
    On avait pas la CB à papa.

    SDF, chômeurs, ouvriers,
    Paysans, immigrés, sans papiers,
    Ils ont voulu nous diviser,
    et fo dire qu'ils y sont arrivés.

    tant qu'c'était chacun pour sa gueule,
    leur système pouvait prospérer,
    Mais fallait bien qu'un jour on sréveille
    et qu'les têtes s'remettent à tomber


    ON LACHE RIEN


    Ils nous parlaient d'égalité,
    et comme des cons on les a crûs.
    "Démocratie", fais moi marrer,
    si c'était l'cas on l'aurait su.

    Que pèse notre bulletin de vote,
    face à la loi du marché ?
    C'est con Mes chers compatriotes
    mais, on s'est bien fait baisé.

    Et que pèsent les droits de l'homme
    face à la vente d'un airbus ?
    Au fond, y a qu'une seule règle, en somme :
    "se vendre plus pour vendre plus".

    La république se prostitue
    sur le trottoir des dictateurs.
    Leurs belles paroles on y croit plus,
    Nos dirigeants sont des menteurs.


    ON LACHE RIEN


    c'est tellement con, tellement banal,
    de parler de paix et de fraternité,
    quand des SDF crèvent sur la dalle,
    et qu'on mène chasse les sans papiers.

    Qu'on jette des miettes aux prolétaires,
    juste Histoire de les calme;
    qu'ils s'en prennent pas aux patrons-millionnaires,
    "trop précieux pour notre société".

    C'est fou comme ils sont protégés
    tous nos riches et nos puissants.
    y pas à dire ça peut aider
    d'être l'ami du président.

    chers camarades, chers "électeurs",
    Chers "citoyens - consomateurs",
    Le réveil à sonné, il est l'heure,
    d'remettre à Zéro les compteurs.

    tant qu'y a d'la lutte y a d'l'espoir.
    Tant qu'y a d'la vie, y a du combat.
    Tant qu'on s'bat c'est qu'on est debout.
    ton est qu'on est d'bout, on lâchra pas.

    la rage de vaincre coule dans nos veines.
    maintenant tu sais pourquoi on s'bat.
    Notre idéal, bien plus qu'un rêve.
    Un autre monde, on a pas l'choix.

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