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Rockin'Squat est le leader du groupe Assassin. Il a fait des albums solo dont le dernier "Confessions d'un enfant du siécle (1 et 2)" (2008 et 2009) est toujours dans les bacs! C'est indéniablement un artiste engagé, frère de Vincent Cassel, ses textes politiques, sociaux, environnementaux sont à découvrir.
Illuminazi 666. J'ai longtemps hésité avant de publier ce titre. Une critique (un peu parano?) des "organisations" mondiales qui sont censées tout contrôler, la Franc-maçonnerie en particulier.Je vous laisse découvrir et vous faire votre opinion.
Une mise en image "orientée" de ce titre :
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40 ans après Mai 1968, Abd Al Malik actualise le Paris Mai de Claude Nougaro. Chanson en forme d'hommage à celui qui a peut être été (sans le savoir) un des premiers rappeurs francais!
Lien vers l'article "Paris Mai" de Claude Nougaro : Paris Mai - Nougaro - Paroles, vidéo et son
Extrait issu de l'album "Dante" (2008).
Vidéo (Abd Al Malik chante Paris mais ... en live) :
Le son :Les paroles :Leurs cœurs goudronnés étaient doux comme de l'airain,
La Seine les purifia sur le canal St Martin.
Le soleil ne séchera pas les larmes d'Augustin,
Parisiens, Parisiennes contre l'inertie du quotidien.
La rue voulut me laisser raide sur le bitume,
Mais j'ai toujours un feu dont j'ai fait "pan" avec ma plume.
Une fois morte j'ai bien vu qu'elle n'était point belle,
Un bouquet de revolvers sur sa tombe c'est l'amour à l'envers.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Puis je me dépêtrai du marasme,
De mon histoire.
Parce que je suis maigre,
Je pourrai grossir en actes méritoires.
Ce fut moins une, mais j'ai pu prendre mon envol,
Tel un notorious B.I.G. mais façon nouga-york.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Et je te prends Paris dans mes bras trop frêles,
Dansant un HLM tango afin que tu m'aimes.
Notre couple drôlement assorti fait peur aux enfants,
Mais ils comprendront bien, eux, lorsqu'ils seront grands.
Ta beauté m'éblouit de toutes les couleurs,
Donc je manie les subjonctifs séducteurs.
Je Malcom X tes banlieues où mon cœur domicile,
En aimant tous les êtres parce que j'aime donc j'existe.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
La cité du neuhof a été ma Sorbonne,
Donc j'écris sur elle comme le Camus ou le Brel d'Olivier Todd.
Si je deviens pompeux comme une certaine ville sur Seine,
Je prendrai mes quartiers dans le 18ème.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
On m’traitait de racaille, moi qui lisait Sénèque,
Faut se méfier de ce qu'il y a sous la casquette de certains mecs.
Et, les gars, est-ce ma peau qui détermine ?
Car dedans mon cœur est comme le vôtre, il sublime.
Je me répands sur le jardin du Luxembourg,
Qu'est donc advenu pour que ne fleurisse plus l'amour ?
On pleure plus sur soit que sur les autres, c'est comme ça,
Mais la fin des autres c'est le début de son trépas.
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Et j'enfile le manteau de la volonté de savoir,
Quand la haine chante ça ressemble au corbeau qui croasse.
Ces jours-ci je sais que tu ne sais plus vraiment qui croire,
Toutes ces lumières veulent t'éteindre, faut croire.Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
Mais, mais, mais, Paris, mais, mais, mais, mais, Paris !
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Un petit moment de pur régal comme est capable de nous en offrir parfois Taratata!
lien vers la vidéo originale sur "mytaratata" : link
Politik Kills (La politique tue)
Cette chanson mérite-t-elle des explications ?
La politique nous tue où que nous vivions.
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
La politique a besoin de votes
La politique a besoin de ton esprit
La politique a besoin d'êtres humains
La politique a besoin de mensonges
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
La politique utilise des drogues
La politique utilise des bombes
La politique a besoin de torpilles
La politique a besoin de sang
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
C'est pourquoi mon ami
C'est une évidence
La politique est violence
La politique a besoin de vigueur
La politique a besoin de pleurs
La politique a besoin d'ignorance
La politique a besoin de mensonges
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
La politique tue la politique tue
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Lien vers une jolie version dans l'émission Taratata : link
Album "Coup de gueule" (2004)
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Si tu me laisses la Tchétchénie,
Moi je te laisse l’Arménie
Si tu me laisse l’afghanistan
Moi je te laisses le Pakistan
Si tu ne quittes pas Haïti,
Moi je t’embarque pour Bangui
Si tu m’aides à bombarder l’Irak
Moi je t’arrange le Kurdistan.
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Si tu me laisses l’uranium,
Moi je te laisse l’aluminium
Si tu me laisse tes gisements,
Moi je t’aides à chasser les Talibans
Si tu me donnes beaucoup de blé,
Moi je fais la guerre à tes côtés
Si tu me laisses extraire ton or,
Moi je t’aides à mettre le général dehors.
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Ils ont partagé Africa, sans nous consulter
Il s’étonnent que nous soyons désunis.
Une partie de l’empire Maldingue
Se trouva chez les Wollofs.
Une partie de l’empire Mossi,
Se trouva dans le Ghana.
Une partie de l’empire Soussou,
Se trouva dans l’empire Maldingue.
Une partie de l’empire Maldingue,
Se trouva chez les Mossi.
Ils ont partagé Africa, sans nous consulter !
Sans nous demander !
Sans nous aviser !
Ils ont partagé le monde, plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
Plus rien ne m’étonne !
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Deux éléments de l'actualité, liés de façon indirecte me donnent l'occasion de mettre en ligne ici un vieux classique de Téléphone : "Argent trop cher" (album "Au coeur de la nuit" - 1982).
Le premier concerne le projet de loi du gouvernement pour lutter contre le surendettement. On connait les dangers du crédit revolving à 20 % pour ceux qui n'ont déjà plus rien! Vouloir limiter les risques de surendettement est a priori une bonne idée ... Seulement voilà, ça n'arrange pas tout le monde et en particulier ceux qui vivent en partie de cela : les organismes financiers! Le lobbying exercé par les banquiers et l'oreille plus qu'attentive du gouvernement vont pourtant sans doute anéantir les effets souhaitables de ce texte ou les retarder alors qu'il y a urgence.
Le deuxième évènement a une portée beaucoup plus large, il s'agit du problème du financement de la dette grecque. Ces derniers jours le marché demandait une rémunération des capitaux prêtés de plus de 10 % à la Grèce pour se refinancer! Là encore, comme pour le crédit revolving, on offre la corde au suicidaire pour lui faciliter sa tâche! Derrière cela on peut toutefois voir la logique recommandée par L'OCDE depuis plus de 20 ans. Je résume brièvement. Dans les pays occidentaux déjà les plus riches, il va être difficile de retrouver de forts taux de croissance. Pour remédier à cela, il faut que le secteur marchand trouve de nouveaux marchés ... en les prenant au secteur non-marchand, la solution est simple! Pour y arriver on supprime petit à petit les crédits dans le service public, la qualité du service est censée baisser, on fait de la publicité là dessus (posséder ou contrôler, de façon directe ou indirecte, les médias est un appui très précieux pour faciliter cette tâche!), et on trouve ainsi des arguments pour rompre le monopole public, on privatise, on créé un secteur concurrentiel ... On a justifié avec cela l'ouverture à la concurrence de tous les services publics en Europe. Mais cela ne leur suffit pas, il y encore des parts de marché à prendre! Alors on attaque avec les grands moyens! Il y a urgence à sauver le système capitaliste! Une opportunité est arrivée : la crise financière mondiale provoquée par les sub-primes américains (on pourrait se demander en quoi elle a été favorisée ou orchestrée pour aboutir à la suite, mais cela n'est pas le sujet du jour). Crise économique et crise sociale en ont découlé. Les Etats ont du compenser les lacunes de notre système économique commun, combler les trous, ceux des banques d'abord bien sur ... puis les déficits publics. Déficits publics creusés non seulement par la crise, mais aussi par des politiques fiscales qui vont souvent dans le même sens en Europe : baisser les impôts des plus riches, pour les inciter à rester au pays. Et que va-t-on imposer aux pays qui ont de gros déficits publics comme la Grèce, puis le Portugal .... ? Diminuer la dépense publique! Je traduis : diminuer le nombre de fonctionnaires de façon drastique, ou diminuer leur salaire ... Bingo! De nouveaux marchés vont apparaître pour le privé! Et tant pis si le service n'est plus public mais payant et injuste!
Argent trop cher oui, surtout pour les pauvres gens!
J'avais dit pas de bla bla ici, j'ai trop écrit! Place à la musique!
Vidéo clip :
Une vidéo en live :Les paroles :
"Prenez un enfant
et faites-en un roi
couvrez-le d'or et de diamants
cachez-vous en attendant
vous n'attendrez pas longtemps
les vautours tournent autour
de l'enfant.
Le blé a les dents acérées
et les hyènes vont le dévorer
le môme deviendra banquier
ou le môme sera lessivé, lessivé.
Je dis :Argent, trop cher,
trop grand
la vie n'a pas de prix !
Argent, trop cher,
trop grand
la vie n'a pas de prix !
Prends ton meilleur ami,
fais-en un ennemi
je t'achète et je te vends
vautré dans le coma
du commun des mortels
mon pote, t'es comme un rat
t'es commun, c'est mortel
les vautours tournent autour
toujours.
Criez NON à l'esclavage
payez-leur
de nouvelles cages
faites installer des péages
là où commence la rage,
la rage.Je dis :
Argent, trop cher,
trop grand
la vie n'a pas de prix !
Argent, trop cher,
trop grand
la vie n'a pas de prix !
Un compte bloqué
l'autre à découvert
maintenant, banque!
Les vautours tournent autour
de nous maintenant.Tu en as, tu n'en as pas
Tu n'as pas vraiment le choix
Un mur de briques devant toi
Il est temps, dépense-toi
Dépense-toiArgent, trop cher,
trop grand
la vie n'a pas de prix !
Argent, trop cher,
trop grand
la vie n'a pas de prix !"Le son par Deezer :
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Les cowboys fringants, un mélange de folk et de rock. Groupe québecois qui milite entre autres pour l'indépendance du Québec et pour le respect de l'environnement. C'est dans ce cadre là que se situe le message de ce titre "Plus rien". Témoignage du dernier survivant de la Terre, superbe clip (film d'animation).Titre extrait de leur album "La grand-messe" (2004).
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures
je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière
grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'a c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures,
je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes
vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier le humain de la terre
Au fond l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau
empoisonné
Car il ne reste que quelques
minutes à la vie
Tout au plus quelques heures,
je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...Pour en savoir un peu plus sur eux : link (leur site officiel)
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Un petit tout par le Québec à la rencontre des Cowboys fringants!
Un premier extrait "La manifestation" (album "Break syndical" 2002), un regard désabusé, amusé et amusant d'une manifestation ... On a tous un peu vécu ça je crois!
Sont arrivés en West Falia
En criant "S.O.S Gaïa"
Accoutrés comme des hippies
Avec les yeux rougis
Ch'veux longs et surplus d'armée
En bédaine et jouant du tam-tam
On se s'rait cru trente ans passés
Pendant la guerre du Viet-Nam
Il y avait tous les clichés
De l'époque des granolas
Des chemises en macramé
Aux filles poilues en d'sous des bras
V'nant en grande majorité
Du cégep du Vieux-Montréal
Tous là pour manifester
Contre les multinationales
Et la mince foule grelottait
En ce froid jeudi de printemps
Et aux étudiants qui foxaient
S'ajoutant quecq' passants
Des marxistes-léninistes
Des militants pour le pot
Et une couple d'écologistes
Ont investi le spot
On écoutait l'vieux cinglé
Qui se prenait pour Castro
Avec son képi d'officier
Et son couteau de Rambo
Mais on a vite constaté
Qu'il lui manquait un bardeau
Quand il nous a proposé
De faire un concours de limbo
À la manifestation!
On rêvait d'révolution
Se g'lant l'cul avec une poignée de comparses
Sous la pluie froide du mois de mars...
Su'l boulevard René-Lévesque
Y'ont envoyé l'anti-émeute
Et des policiers sur leurs bikes
Pour contrôler la meute
Ça s'déroulait pacifiquement
Sans trop écorcher le système
Et on scandait des beaux slogans
Contre les O.G.M.
Quand soudain sont débarqués
Des types un peu extrêmistes
Suits de ninja et cagoulés
Se proclamant activistes
Comme des p'tits Che Guevara
Y'ont "pitché" deux trois pétards
Les "boeufs" sont rentrés dans l'tas
Pis j'te jure qu'y ont pas veillé tard...
À la manifestation!
On rêvait d'révolution
Se g'lant l'cul avec une poignée de comparses
Sous la pluie froide du mois de mars...
Mais là ça a dégénéré
Car en guise de protestation
Les beatniks se sont déshabillés
Pour faire un danse-O-thon
Les policiers en beau fusil
Ont sorti menottes et matraques
Et ont tapoché les hippies
À grands coups de jarnac
Pendant qu'les écologistes
Pleuraient devant tant de sévices
En implorant Jésus le Christ
De stopper l'injustice
On entendait les chiens japper
À travers le bruit des sirènes
Ben étouffé par la fumée
Des gaz lacrymogènes
Au même moment la gang de peaces
Qui dansait à poil sous la pluie
Faisait comme un remake de Grease
En version hilbilly
Mais quand le ciel s'est déchainé
Y s'est mis a tomber des clous
Tous ont pris leurs jambes à leurs cous
Et ce fut terminé
Faque on est rentrés déçus
Tout mouillés et abattus
En croisant les écolos
Dans le portique d'un McDo
J'en suis v'nu à' conclusion
Que ça va prendre ben du soleil
Sinon c'est pas d'main la veille
Qu'on va faire la révolution
À la manifestation!
C'est vrai qu'on a rien changé
On a causé un bouchon d'circulation
Ça fait toujours ben ça d'gagné...
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Extrait comme "La colmena" (lien : La colmena (la ruche) - Ska-P - Paroles traduites et son ) de l'album "Lagrimas et gozos" (2008).
"A tous les déchus, aux détenus, à ceux qui résistent debout.
A tous mes frères qui ne se sont jamais tus, qui ne se sont jamais laissé vaincre.
Ceux qui ont été humiliés, à ceux qui ont frappé les forces de sécurité,
Ceux qui ont toujours su qu'il y a un chat enfermé dans ce système global.
Vandale, ils te font appeler vandale, danger social, vandal,
Rebelle insurgé, préparé pour la bataille.
A ceux qui y laissent leur peau, à ceux qui jamais n'ont pu comprendre
Comment tout le pouvoir a pu tombé dans la toile de la convoitise.
Aux insurgés qui, à contre courant, exigent la justice sociale
Et je me fous d'où ils sont, il n'y a pas de distance, il n'y a pas de frontières.
Rien ne peut arrêter une conscience ferme.
Ça arrivera, ça arrivera, ça arrivera, la balance s'équilibrera.
Ça arrivera, ça arrivera, ça arrivera.
Ah, Ah, Ah, le bercail est notre échafaud.
Alarme, le néolibéralisme c'est la faim, la mort et le terrorisme.
Alarme, néolibéralisme prépare-toi.
Pour les opprimés, les défavorisés, à ceux qu'on laisse mourir.
Leurs ventres gonflés, la mort sur leurs visages pour un intérêt commercial.
Et maintenant tu dois méditer. Qui est le vandale en réalité ?
Terrorisme d'état, opulent et armé, décide qui doit vivre."
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Un extrait de l'album "El vals del obrero" (1997).
EL VALS DEL OBRERO (LA VALLÉE DE L'OUVRIER)
"Fier d’appartenir au prolétariat
C’est difficile d’arriver à la fin du mois
Et devoir suer et suer encore
Pour gagner notre pain
Ma place est ici, ces gens sont les miens
Nous sommes ouvriers, la classe préférentielle
C’est pour ça, frère prolétarien, avec orgueil
Je chante pour toi cette chanson, nous sommes la révolution
OUI MONSIEUR ! La révolution
OUI MONSIEUR, OUI MONSIEUR ! ! nous sommes la révolution
Ton ennemi est le patron
OUI MONSIEUR, OUI MONSIEUR ! ! nous sommes la révolution
Vive la révolution ! !
J’en ai marre de supporter les sangsues
Qui volent ma dignité
Ma vie se consume en supportant cette routine
Qui me noie de plus en plus chaque jour
Heureux, le cadre
Plus d’ampoules sur mes mains
Mes reins vont exploser
Je suis complètement à sec, mais je continue à cotiser
A ton état de bien-être
RESISTANCE ! !
Ma place est ici
Dans cette démocratie il ya beaucoup de ptits malins qui s’enrichissent
En pressant notre classe sociale
Il en ont rien à branler si t’a 14 fils
Et si tu peux pas faire opérer grand mère
Nous sommes les ouvriers, la base de ce jeu
Celui qui perd toujours, toujours le même pauvre con
Un jeu auquel ils ont bien réfléchi, dans lequel ils ont bien fermé notre gueule
Et ils t’enculent si tu veux pas jouer
RESISTANCE ! ! !
DE-SO-BE-IS-SAN-CE ! ! !"
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