• La crise - L'Homme parle - Vidéo et paroles









    Un bel album, léger et grave à la fois! Nous en découvrirons quelques extraits ici, le groupe "L'Homme parle" a sorti son premier album "Militants du quotidien" en 2009.

     

    Le titre "La crise" est déjà un classique des manifestations !

     

    Leur univers pour mieux les connaître : link

     

    Paroles :

     

    Un jour la croissance viendra
    Un jour mon patron me dira
    Allez je vous augmente aussi
    Mais aujourd'hui je vous licencie
    Merci aux pros de la langue de bois, merci aux rêves d'un millionnaire
    Donnez des pièces jaunes à Carla pour qu'elle nous sorte de la galère
    Merci aux banques sans foi ni loi, pouvoir d'achat ne connaît pas
    La seule bourse assez bien pour moi, c'est celle que je touche à la fin du mois
    Alors pour toute l'hypocrisie
    Un grand merci à Sarkozy
    Grâce à vous tous on se dit
    Bon dieu dans quel monde on vit ?

    Refrain:
    Du FMI au RMI, de l'ISF à SDF
    Des ministères à la misère
    De la CGT au Medef
    Du caniveau à la tête de l'État
    Des retraites chapeau au RSA
    De la France d'en haut à celle d'en bas
    Il n'y a qu'un pas
    Alors on danse
    Sur le monde en morceaux
    Et la valse commence
    Toujours sur le même tempo
    Alors on danse
    Sur le monde en morceaux
    Après tout quelle importance
    Pour nous c'est pas nouveau

    La vie est pleine de surprises
    Surtout pour ceux qui connaissent la crise
    Je lève mon verre à votre santé
    Avant qu'on se fasse tous sauter
    Moi dans la vie je m'en fais pas
    Je bouffe des pâtes à tous les repas
    Embrassez pour moi la famille
    Pendant que mes frères crient à la famine
    Merci Monsanto pour tous tes beaux OGM
    Merci à Quick et McDo pour nous vendre la bouffe qu'on aime
    La course à la consommation
    Produits des cons sans sommation
    Et vous qui trouvez tout horrible
    Moi je dis qu'ensemble tout est possible
    C'est pas grave, on vous pardonne de conduire le monde à sa perte
    Bien sûr vous avez la donne nous on fera avec les restes
    Reprends une part de connerie pour le dessert
    Je sais que t'en as marre mais y a que ça qui reste pas cher
    Je vous jette pas la pierre
    Vous qui bossez comme des fous
    Pour nous sortir de la galère
    Après tout j'ai voté pour vous
    La croisière s'amuse pendant qu'on patauge dans la boue
    Excusez-moi j'abuse, je suis dans la merde jusqu'au cou

    Refrain

    Moi la crise, elle me touchera pas
    Et oui je vis au crochet de l'État
    Je m'en fous, je peux planter ma société
    On fera tourner la planche à billets
    Sans parachute c'est le crash assuré
    À moins d'être un bon pote à Clavier
    Le fait du roi est devenu roi
    Et ça se passe juste en bas de chez moi
    Merci aux ministres de l'ouverture
    Qui ont fait de la France une caricature
    Merci à tous de nous prouver
    Que vous êtes tous dans le même panier
    J'aurais voulu être socialiste
    Si j'écoutais mes rêves d'enfant
    Mais tous ces beaux noms sur les listes
    Sont dans le cimetière des éléphants
    On bosse dur été comme hiver, y a pas de saison pour la galère
    Pour les vacances on reste chez nous au prix de l'essence faudrait être fous
    Expliquez moi, vous, à la tête de l'État
    J'comprends pas j'ai pas fait Sciences Po ou l'Ena
    Merci aux puissants pour les 1 %
    J'en demandais pas tant
    Mon RSA m'attend
    (De) toute manière qu'est-ce qu'on y peut
    On est pauvres avant d'être vieux
    Prends les choses du bon côté
    On est vivants, qu'est-ce (que) tu veux de mieux

    Refrain

     

     


    L'Homme parle - La Crise


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  • L'Homme parle - L'Homme parle - Paroles et son

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un nouvel extrait de l'album "Militants du quotidien" de "L'Homme parle".

    Leur espace musical : L'Homme parle

    Le titre reprends le nom du groupe.

    Vidéo clip officiel :

    Paroles :

    Des larmes coulent lentement sur les plaines de mon âme,
    il est l'heure, où alors que les chiens de gardes s'affolent,
    le populo aigri ravale avec rancœurs ses espoirs utopiques
    l'atmosphère est trompeuse et vicieuse avec ça
    on a rarement vu autant d'audace despotique sur nos terres
    autant de dérives démagogiques dans les hautes sphères
    le capitalisme a porté son triomphe au zénith et..
    les loups hurlent à la mort en attendant leurs proies.

    Après tout ce vacarme la neige fondra
    alors apparaîtra un paysage de désolation, terne, vide,
    je pense souvent aux miettes de notre société
    et je me perds quand je regarde ce que mes frères ont fait
    les fanatiques de tout bords étalent aux yeux du monde

    les dérives de la bêtise humaine et ses fantasmes
    les uns, s'entretuent à coup de machettes au nom de dieu
    les autres, s'attaquent aux missiles pour élargir leurs frontières
    la solution guerrière a exposé ses limites

    en laissant derrière elle les démons anti-personnels en guise d'eau bénite
    demain, l'humanité a rendez vous avec son destin

    destin? mais quel destin?
    au bord du précipice

    que se passe t-il mes frères? je ne vois plus d'horizon sur terre
    pourtant tous les jours j'espère que la raison l'emporte sur la colère
    l'avenir se consume et sombre, je ne vois plus que son ombre
    que le jour se lève enfin, personne ne connaît la fin

    quelques gouttes de pluies mais personne ne les a vues
    j'entends des voix ou quelqu'un cri?
    personne ne bouge, qui m'aurait cru?

    Crois tu en ce monde merveilleux qui nous est promis?
    on devrait se réjouir mais pourtant je n'ai rien choisi!
    qui décide à ma place? une poignée d'hallucinés qui s'endorment dans des palaces!
    pourtant je crois en l'homme et en l'humanité
    mais trop souvent je me sens trompé
    tous les jours à la télé mais loin de notre réalité, se pavanent des incompétents qui
    en pleine campagne électorale nous parlent comme à des enfants
    deviennent subitement nos frères
    ces ignorants qui parlent de nous comme si ils partageaient notre pain
    mais s'empressent le lendemain de briser nos êtres chers
    pour les truands le revolving a remplacé le revolver
    mon combat a déjà commencé et je rêve à croire que tu es à mes cotés
    il viendra des pluies douces il coulera des larmes amères
    et plus personne à la rescousse plus personne sinon la mer
    allez j'arrête de m'apitoyer sur notre sort

    de toute façon j'entends déjà que ça gronde dehors
    j'explose en sanglotant ma rage

    j’voudrai tellement pouvoir changer l'ordre des choses
    mais je ne peux que noircir des pages et des pages

    déverser ma colère, en rime, en vers, en prose
    tous ces mots destinés juste à nous mentir

    pleuvent en trombes sur nos vies comme des furies déchaînées
    alors je cris en silence et j'écris la décadence

    comme un conteur de belles histoires
    mais personne ne connaît la fin
    est ce qu'on doit garder un peu d'espoir?
    tous ceux qu'on laisse au bord du chemin,

     

    les gueux, les racailles, et les trizos, les femmes, les clandos et les clodos
    ceux dont le beau monde se fout
    mais qui sont les fous?
    oui il y a de l'or au fond des hommes et dehors il y a des hommes et encore je déraisonne

    tu voudrais entendre une happy end, mais dans mon cœur il y a trop de haine
    je sens la colère dehors comme une brise sur ma peau l'impression de ne faire qu'un avec l'espace
    j’voudrai retrouver ma carapace
    pour qui sonne le glas?
    pour le monde qui sombre avec éclat, une dernière danse pour la terre qui se débat
    de paris à babylon loin de nos valeurs et des traiders
    tu leur diras si tu les croise qu'ils ont tiré en plein cœur
    mais où naissent les océans de larmes? que deviennent les morts de faim?
    qui a tiré l'alarme? personne ne s'en souvient.

    Alors je cris, tant que j'ai la force d'élever la voix
    cette histoire commencera par "il était une fois..."
    on est des femmes, des hommes, des moins que rien
    on sait peut être pas où on va, mais on sait ce qu'il y a entre nos mains
    on est des vieux on est des gosses,
    on manque de tout et de rien

    on a pas la science infuse ni un pouvoir de droit divin
    on est des femmes des hommes des militants du quotidien.

     

     

    Le son :

     



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  • Militants du quotidien - L'Homme parle - Vidéo clip et paroles

     

     

     

     

     

     

     

     

    Militants du quotidien par L'Homme parle. Dans ce titre comme dans beaucoup d'autres de l'album "Militants du quotidien" (2009) les "L'Homme parle" mêlent gravité de la situation et engagement politique dans la bonne humeur et des rythmes entraînants! A découvrir pour ceux qui ne l'ont pas encore fait!

     

    Leur espace musical : link

     

    Vidéo :

     


    L HOMME PARLE Militants du quotidien

     

     

     

    Paroles :

     

    J’ai trempé ma plume

    Dans les larmes et l’amertume

    De tous les laissés pour compte

    Pour les galères qu’ils surmontent

    L’humanité se consume

    Dans les hommes sortis des urnes

    Entre l’huissier et l’enclume

    Du bonheur on a que l’écume

    La loi de la carte à puce

    Le plaisir côté à l’argus

    Pour oublier la réalité

    On en veut toujours plus

    Alors on prends la vie comme elle vient

    En s’éloignant du droit chemin

    On prépare nos lendemains

    Militants du quotidien

     

    Refrain :

     

    Militants du quotidien

    On prépare nos lendemains

    Militants du quotidien

    On prends la vie comme elle vient

     

     

    Entre le béton et l’oubli

    Au royaume des espoirs déçus

    Crédits et confettis nous ont perdus

    Un monde est parfait

    Tout le bonheur qu’on nous sert

    Ce monde est surfait

    Un mirage dans le désert

     

    J’en aurai pourtant eu plein

    Des raisons de tout plaquer

    Mais je te dis que c’est pas demain

    Que je vais abandonner

    Je donnerai tout jusqu’à la fin

    Pour rien regretter

    Mais le combat est quotidien

    Tout les jours faut s’accrocher

    A force de matter l’horizon

    On pourrait se faire une raison

    Mais on continue la lutte au fil des saisons

    On porte tous nos idéaux à bout de bras

    On chante la vie avec ses hauts et ses bas

    Le vent l’emportera sur la langue de bois

    Hasta la victoria

     

    Refrain

     

    La France d’en bas se lève

    Se tire de ses rêves

    Pour tous les ouvriers, les smicards, les intérimaires

    Pour nous y a pas de trêve

    Oublie même de faire la grève

    Enchaîne les journées de galère payées au lance-pierre

    La face scotchée sur le bitume

    Tous les trouillards ont retourné leur costume

    Les valeurs humaines se consument

    Dans le brouillard des pots d’échappement qui fument

     

    On nous dit ma révolution c’est dépassé

    Les Hommes vivent libres, égaux

    Condamnés au bonheur forcé

    Les discours d’avenir sonnent faux

    On ne parle plus d’esclave

    Mais tous les smicards s’abîment à la chaîne

    Tous ça n’est pas grave

    Ils ne dorment pas sous les ponts de la Seine

    Travailler travailler

    Pour acheter un peu de liberté

    Dans notre belle démocratie

    Un vrai bouquet d’ironie

     

    Refrain

     

     


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  • Le Dimanche autour de l'église - Zebda - Vidéo clip officiel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Zebda le retour !

    Fidèles à eux mêmes avec un titre à la foi festif et à message, "Le Dimanche autour de l'église" montre un certain regard sur la France d'aujourd'hui. France métissée et multiculturelle ... Identité nationale vous avez dit?

    Site officiel de Zebda à retrouver ici.

    Le son deezer :

    Le vidéo clip officiel :


     

     


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  • Causes perdues - Bernard Lavilliers - Vidéo clip

     

     

     

     

     

     

     

     

    "Causes perdues" de l'album de Bernard Lavilliers "Causes perdues et musiques tropicales" (2010).

     

     "Le temps passé à chanter dans les rues, pour les causes ... perdues! "

    Un clip sous forme de publi-reportage avec explication de texte de Bernard Lavilliers réalisé lors de l'enregistrement de ce titre avec le Spanish Harlem Orchestra :

     

    Le son :

    Paroles :
     
    Tu ne verras plus ceux qui luttaient ensemble
    Disparus les journées se ressemblent
    Tous ces hommes sans femmes des quatre coins du monde
    Seuls dans les dortoirs comptent les secondes
    Partir si loin pour ne pas réussir
    Avoir un toit pour dormir
    Les poings levés
    Le grand capital ça fait sourire un peu mal
    Portez les ! vos idées vos visages
    Guerroyez ! les moulins les nuages
    N’oubliez ! rien de vos rêves fous
    Tenez-les ! portez les jusqu’au bout
    Tu ne viendras plus tourner à la bastille
    Le soir du grand soir avec ta famille
    Coudes serrés pour bousculer le monde
    Qu’est ce qui s’est passé
    T’as perdu ta fronde
    Le temps passé à chanter dans les rues
    Pour les causes perdues
    Solidaire et marginal ça fait sourire un peu mal
    Portez les ! vos idées vos visages
    Guerroyez ! les moulins les nuages
    N’oubliez ! rien de vos rêves fous
    Tenez-les ! portez les jusqu’au bout
    Partir si loin pour ne pas réussir
    Avoir un toit pour dormir
    Les poings levés
    Le grand capital ça fait sourire un peu mal


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  • Exilé - Bernard Lavilliers - Vidéo

     

     

     

     

     

     

     

     

    "Exilé" , de l'album "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010), l'extrait que vous entendrez en premier sur les ondes nationales. Encore une très belle évocation de ces "exilés" repoussés parfois, par la France. Paris et le mirage d'un France terre d'acceuil ... Paris plutôt terre d'indifférence. Ou une évocation de Sangatte ... 

     

    «Toi Paris ma beauté fatale / symbole de la France / je me suis fais casser, normal / par ton indifférence»

     

     


    Bernard LAVILLIERS L'exilé acoustique

     

    Le son original :

     

    Paroles :

     

    J’ai 2 bracelets d’acier qui entravent mes bras
    Le bruit des bottes qui résonnent, mon père a connu ça
    Frapper à des portes en fer qui ne s’ouvrent pas
    Parler à des gens trop fiers qui ne me voient pas
    Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
    Naufragé solitaire barbelés aux frontières
    Capitale douceur Paris je dormais dans tes bras
    Capitale violence aussi je n’te reconnais pas
    Toi Paris ma beauté fatale symbole de la France
    Je me suis fait casser normal par ton indifférence
    Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
    Naufragé solitaire exilé volontaire
    Le ciel bas de novembre encore
    Pose ses mains sur moi
    Bout de fer et de cendre la mort je n’aime pas ce mois là
    La liste des droits de l’homme
    La mélancolie
    Juste un homme parmi les hommes tout seul dans Paris
    Plus rester, plus partir, plus rêver, en finir
    Naufragé solitaire exilé volontaire




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  • Les mains d''or - Bernard Lavilliers - Vidéo et paroles

     

     

     

     

     

     

     

     

    "Les mains d'or". Extrait de l'album "Arrêt sur image" (2002), une évocation de ces mains ... travailleuses ... et à qui on dit un jour : il y a plus rien à faire ... !

     

    Paroles :

    Un grand soleil noir tourne sur la vallée
    Cheminées muettes - portails verrouillés
    Wagons immobiles - tours abandonnées
    Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

    On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
    Bouffés par les ronces - le gel et la mort
    Un grand vent glacial fait grincer les dents
    Monstre de métal qui va dérivant

    J'voudrais travailler encore - travailler encore
    Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
    Travailler encore - travailler encore
    Acier rouge et mains d'or

    J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
    Mes poumons, mon sang et mes colères noires
    Horizons barrés là - les soleils très rares
    Comme une tranchée rouge, saignée sur l'espoir

    On dirait - le soir - des navires de guerre
    Battus par les vagues - rongés par la mer
    Tombés sur le flan - giflés des marées
    Vaincus par l'argent - les monstres d'acier

    J'voudrais travailler encore - travailler encore
    Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
    Travailler encore - travailler encore
    Acier rouge et mains d'or

    J'peux plus exister là
    J'peux plus habiter là
    Je sers plus à rien - moi
    Y'a plus rien à faire
    Quand je fais plus rien - moi
    Je coûte moins cher
    Que quand je travaillais - moi
    D'après les experts

    J'me tuais à produire
    Pour gagner des clous
    C'est moi qui délire
    Ou qui devient fou
    J'peux plus exister là
    J'peux plus habiter là
    Je sers plus à rien - moi
    Y'a plus rien à faire

    Je voudrais travailler encore - travailler encore
    Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
    Travailler encore - travailler encore
    Acier rouge et mains d'or...

     

     

    Vidéo live (en compagnie de Balbino Medellin) :

     

    Le son original :



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  • Identité Nationale - Bernard Lavilliers - Son

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un extrait de l'album de Bernard Lavilliers "Causes perdues et musiques tropicales" (sortie le 15/11/2010).

     

    "Identité Nationale" est un constat sévère mais peu contestable sur l'état de notre société :

     

       "Y'en a marre / Y'en a marre / Y'en a marre / On est tombé bien bas / bien plus bas que tu crois"

     

       "Y a des censeurs partout / mentalité de flics / ou bien de courtisans / rampant dans la Milice"

     

       "On se croirait à Vichy, chez Pétain/ là où les étrangers, les juifs, les Arméniens/ étaient placardés là sur cette affiche rouge (...)/ Ils vont dans ton passé citoyen, anonyme/ fouiller dans ton casier judiciaire, et ça rime / voir si t'es bien Français, si t'as de bons réflexes / si tu fréquentes pas des gens patibulaires, mais presque"

     

        "La nuit sur internet partage tes insomnies / Avec des anonymes et des flics des RG / Tu deviens repérable sous ton adresse IP / T'es cerné en croyant que t'es libre! le blues!"

     


    Paroles :

    Des lois-encore des lois, pour blanchir les puissants, qui n’ont même plus de classe qui sont de vrais faisans
    Des interdits partout t’es pas assez mature pour savoir si tu peux fumer dans la nature,
    insulter la police ou bien le président, écrire ce que tu veux chanter ce que tu sens,
    Y a des censeurs partout mentalité de flics
    Ou bien des courtisans rampants dans la milice.

    Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
    On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
    Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
    On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.

    On se croirait revenu à Vichy chez Pétain, là où les étrangers les juifs- les arméniens
    Etaient placardés là sur cette affiche rouge, là où monsieur Bousquet disait "personne ne bouge!"
    Ils vont dans ton passé citoyen anonyme, fouiller dans ton casier judiciaire, et ça rime 
    Voir si t’es bon français, si t’as de bon reflexes  tu fréquentes pas desgens patibulaires, mais presque.

    Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
    On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
    Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
    On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.

    Alors que le crédit t’encercle, t’infantilise, que les banquiers jouent avec la banquise.
    Que tes amis d’enfance redeviennent étrangers, t'a peut être quand même des questions à poser
    La nuit sur internet partage tes insomnies  avec des anonymes et des flics des RG
    Tu deviens repérable sur ton adresse IP
    T’es cerné en croyant que t’es libre.
    Le blues

    Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
    On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.
    Y’en a marre. Y’en a marre. Y’en a marre.
    On est tombé bien bas, bien plus bas que tu crois.

    Y’a les petits marquis qui te prennent pour un con, avec une arrogance du temps de Napoléon,
    qui frime avec tes sous dans des cours d’opérettes,.
    Mais quand est-ce qu’on les vire ?
    Quand est-ce qu’on les jette ?


     

     

     



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