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Un classique .. indispensable!A propos de la commune de Paris bien entendu ... Pour en savoir un peu plus : La commune de Paris (1871)Pour en savoir un peu plus sur l'origine de cette chanson : Le temps des cerises.Le son version Yves Montand :Version "live" de Eiffel et Cantat :
Version Marcel Mouloudji :
Paroles :Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !Mais il est bien court, le temps des cerises
Quand vous en serez au temps des cerises,
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
J'aimerai toujours le temps des cerises,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Une plaie ouverte !
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !
Jean-Baptiste Clément (1866)(musique de Antoine Renard)
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Un mélange de rap, de slam et de consonances jazzy ... un mélange étonnant et parfois détonnant. A découvrir absolument, de très beaux textes !
"Alien" extrait de leur premier album sorti en 2010 (à découvrir intégralement sous deezer : link )
Pour découvrir le groupe, leur site officiel : link
Le clip officiel :
Paroles :
Parce qu’ils veulent faire de moi un soldat au compte chèque solvable
Je vous le dis, je suis condamné à l’échec
Parce que le monde qu’ils nous proposent m’indispose
Je le répète, je suis condamné à l’échec
Parce que les études de lettres et philo, ça paye pas
Ils m’ont dit : « Petit mec, condamné à l’Éssec ! »
Condamné ! Faut accepter les « lois du marché »
C’est « marche ou crève » quand les diplômes deviennent les flèches de l’archer
Si réussir c’est un salaire, un pavillon sous hypothèque
Permettez-moi d’être condamné à l’échec
Ils disent que les jeunes du ghetto veulent leur part du gâteau
Incitent à se lever tôt, mais c’est quoi ce veto ?
Cette injonction à être cool, rentrer dans le moule
Enlever sa cagoule, enfiler ses pantoufles
S’asseoir dans son canapé, allumer sa télé
Puis mater, lobotomisé, leurs clips « sacemisés »
Ça, c’est miser sur notre consentement et notre consensus
Quand la révolte appelle à faire de l’oseille, c’est un terminus
On ne pourra pas nous exhorter d’aduler le Medef
Au Canal Saint-Martin, y a des anciens cadres SDF
Voilà l’envers du décor, ce système est à refaire
L’humain n’est rien, les trophées ne reviennent qu’au profit
Alors, bien sûr, faut se prendre en main ! Évidement
Ne rien attendre de ce système qui te considère comme un chien
Qui te fait rapporter l’bâton sous forme d’un maximum de lucre
Sil est bien docile, le toutou, il aura son su-sucre
Mais je ne suis ni une carte de visite, ni un CV
Pas de métier valorisant, j’suis qu’intérim et CDD
Avant, j’aimais vos ballades, maintenant, elles me narguent
Elles me font constater que je n’ai pas de cordes à l’arc
Car je ne sais pas chanter, pas rapper, pas slamer, pas scénariser
Pas designer, moi je passe pas à la télé !
Laissez-moi être fatigué, être inadapté
Laissez-moi être un problème pour ceux qui veulent me soumettre
Me soumettre à devenir complice
Me soumettre à devenir servile
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
« Je veux pas brûler des voitures, je veux en construire et puis en vendre »
Mais les voitures ne sont que des bibelots de notre consommation
Qui ne méritent aucun égard dans la révolte de nos chansons !Je ne suis pas déçu, en ce système j’ai jamais espéré
Pour nos parents tombés dans le panneau, je ne peux être que navré
Où est mon HH rebelle qui fumait du hasch ?
Maintenant le rap prend les allures d’un sermon de DRH
Il nous encourage à faire carrière et gagner des sous
De boire toutes ces conneries fait mal au crâne, vite faut qu’on dessoûle
Sans déclarer la guerre, il a vaincu nos rhétoriques
Le capital est dans nos têtes et nous fait l’amour torride
Leur système à la con nous prépare à la compète !
Ils vous parlent de réussite, je vous parle de conquête
Je n’accepterai jamais les règles qu’ils ont fabriquées
Je n’accepte que les rêves que mon cœur veut abriter.Une vidéo "live" :
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Une petite découverte comme je les aime !
Du slam de très bonne qualité, avec un accompagnement mélangeant les tendances jazzy et rock. Des textes bien comme il faut aussi, ciselés à souhait !
"Rues et rumeurs" : la rue et ses humeurs ... manifs ... révolution (citoyenne).
L'album "La corde ou le pavé" (2009) est téléchargeable (gratuitement) et écoutable sur le lien suivant : lacordeoulepavé (n'hésitez pas !).
Le blog du groupe "Le milieu" : Lemilieu (pour découvrir leur coté militant et leurs multiples talents !)
Le son : (Rues et rumeurs)
Une mise en image avec paroles :
Rues et rumeurs - Le Milieu par francisco65Paroles :
La rue vit, la rue parle, la rue meurt,
la rue écrit sur les murs ses humeurs,
la rue crie ou murmure cette rumeur.
Parfois, la rue prie, la rue se perd, la rue a peur,
quand le peuple se rue sur les idées mortes de médias menteurs.
Alors les murs se heurtent aux bulldozers de la pensée
et la rue se fracasse le crâne contre ces portes fermées.
Elle se fait bélier pour avancer tête haute, ventres à terre.
C’est ici Belzébuth pour les autres, endimanchés cerbères,
dandys dédaignant cette plèbe qui plaide non coupable,
dans d’endiablées farandoles, carmagnoles caraquègnes.
Saignent ces veines gonflées d’espoir
jusque dans les caniveaux, oubliettes de l’Histoire,
arrosant d’une dignité vaine l’aube du Grand Soir,
avec pour unique soleil, un réverbère au zénith,
éclairant le chemin de ces libertophiles fanatiques.
Penseurs ou illuminés, ces éternels marcheurs se font allumer,
dans un noir total, une nuit totalitaire.
Ils périssent alors en leurs demeures,
châteaux de carton, palais d’asphalte et de béton,
érigés à la sueur de leur sang, de leur front,
à la puanteur rance de ceux de leur rang,
partageant la même couche, le même suaire.
La rue a parlé, la rue a vécu, la rue a fait front.
Aujourd’hui vaincue, foudroyée,
demain triomphante, relevant les affronts,
la rue était prise mais la rue a péri, éprise de liberté !
La rue vit, la rue parle, la rue meurt,
La rue crie ou murmure cette rumeur…
La calle vive, la calle habla
aqui calle muerte, aqua calle amor,
la calle escribe en la pared su humor
la calle siempre murmurarà este rumor.
Puente llaguno, teatro del horror
cuando llego el rostro del odio
el olor del azufre y del sufrimiento
de un pueblo petrificado en estatua de plomo.
La mano del imperio golpeando el pueblo
en el puente Llaguno
deviene cementerio
este jueves muy negro.
Negro negrito este escenario suscio
de un guion gringo muy conocido.
Pero la vida no es un espectaculo
y no necesitamos tal escenografo !
Ahora, basta el temor !
En los ojos del pueblo desaparecio el terror.
Ahora, basta el terror !
En los ojos del pueblo desaparecio el temor.
Ahora calle vive, calle habla, calle muerte, calle amor,
la calle siempre murmurarà este rumor !
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Au hasard de me pérégrinations sur le net, je suis tombé sur ce titre des "Bruit qui court" : Les gens biens.
Une critique de la loi sur la prévention de la délinquance de 2007.
Attention à la délation, attention aux fichiers ... résistez!
Paroles :"L’oppression ne se cache plus
Et tant mieux si on enferme, si on exclut
Ils sont des millions à rêver de barbelés
A soutenir l’Etat qui assassine pour leur sécurité
La France rêve de prisons
Et pour ses enfants des maisons de correction
Un fichage organisé
Tenu par les gens biens qui n’ont rien à cacher
Tenu par les gens biens qui n’ont rien à cacher
L’oppression aujourd’hui c’est leur loi
Qui organise les expulsions dans le silence des médias
Nous sommes trop peu de résistants
Alors que le fascisme est ici
Le fascisme c’est maintenant
Les gens biens fichent les étrangers
Ils fichent les malades
Ils fichent les syndiqués
Ils fichent les homos
Ils fichent les communistes
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste
L’oppression aujourd’hui c’est leur loi
Qui organise les expulsions dans le silence des médias
Nous sommes trop peu de résistants
Alors que le fascisme est ici
Le fascisme c’est maintenant
Les gens biens fichent les étrangers
Ils fichent les malades
Ils fichent les syndiqués
Ils fichent les homos
Ils fichent les communistes
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste
Aujourd’hui un mec qui lutte, pour eux c’est un terroriste"
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Melissmell a sorti un très bel album le 17/01/2011 "Ecoute s'il pleut". Une de ces découvertes qui me ravissent (merci à la chronique de Didier Varrod à 7h24 le matin sur France Inter). On pourra reconnaître des influeunces de Saez, Ferré, Cantat, Janis Joplin ... mais c'est tout simplement une très forte personnalité, à ne pas manquer !
Un extrait de cet album avec une adaptation de notre marseillaise "Aux armes". Une réécriture sans concession et un très beau clip !
Son espace musical : link
Le clip officiel :
Melissmell - Aux Armes
envoyé par Discograph. - Clip, interview et concert.
Le son (l'album est en écoute libre et intégrale) :Les paroles :C’est la lutte finale
Un combat d’initiés
Sont les perdants qui gagnent
Nos dames émancipées
Les médias sous le roi
Mon peuple articulé
D’un pantin au long bras
Faut pas venir pleurer
Allons enfants de la patrie
Le jour de gloire est terminé
Entre nous deux, la tyrannie
Sous l'étendard, sang est levé
Entendez vous dans nos campagnes,
Mugir nos pauvres, de faim de froid?
Qu'ils viennent jusque dans vos bras,
Pleurer dans nos villes nos sarcasmes
Aux armes aux armes
Et cætera
Que veut cette horde de militaires
De traîtres et de rois conjurés?
Quand ils nous traînent, quand ils nous traitent
De cons, de braves, de pauvres français!
Quoi? Ces cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers?
Quoi? Nos flics, soldats, mercenaires,
Alors qu'on est tous étrangers !
Aux armes aux armes
Et cætera
L'État comprime et la loi triche
L'impôt se rit des malheureux
Nul devoir ne s'impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
Des preuves qui s’ramassent à la pelle
L'égalité n'existe pas
Pas de droits sans devoirs, dit elles
Égaux à la naissance parfois...
Liberté lie bêtes et chérit
Ceux qu'on la tune n'ont que l'odeur
Amour sacré de la patrie
Et la fraternité se meurtEt la fraternité se meurt
Aux armes aux armes
Et cætera
C'est la lutte finale
Un combat d'initiés
Sont les perdants qui gagnent
Nos dames émancipées
Les médias sous le roi
Mon peuple articulé
D'un pantin au long bras
Faut pas venir pleurer...
Aux armes aux armes
Et cætera
Faites entrer l'accusé!
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Un extrait du premier album de Cyril Mokaiesh (Mokaiesh - 2008) : Va savoir.
"Va savoir l'enjeu
Va savoir l'ampleur
Est-ce qu'on fout le feu
Ou est ce qu'on attend l'heure ?"L'heure n'est pas encore venue on dirait ... et pourtant !
Son espace musical : link
Son site officiel (son nouvel album "Du rouge et des passions" devrait sortir le 25/04/11) : link , vous y retrouverez en particulier "Communiste" extrait de ce futur album : Communiste - Cyril Mokaiesh - Paroles et vidéo clip officiel .
Paroles :
Va savoir ce qu'on veut
La parole sinon rien
Tapis rouge et drapeaux
Ou se taire à jamais
De peur d'y laisser sa peau.
Va savoir ce qu'on a
Une vie pour recracher
Nos corps invertébrés
Nos bouches acidulées
Boulimiques de pouvoir.
Refrain
Va savoir l'enjeu
Va savoir l'ampleur
Est-ce qu'on fout le feu
Ou est ce qu'on attend l'heure ?
Va savoir ce qu'on est
Des bouteilles à la mer
Des fleurs et des couteaux
Du bétail au sang chaud
Qui s'agite et s'agite et n'y changera rien
Va savoir ce qu'on rêve
Des trophées, des statues
Des icônes, des légions
Une place au Panthéon
Pour être beau jusque sous terre ?
Refrain
Va savoir ce qu'il reste
Honneur et puis allure
Corruption et censure
Que des pièces rapportées
De mariages arrangés dont plus personne n'est dû .
Va savoir enfin quand
Nous pourrons jubiler
Et enfin briller des yeux
Et sourire à pleines dents
D'avoir levé le camps
D'avoir tout simplement rien laissé derrière nous.Vidéo clip officiel :
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Un extrait de l'album "Ecoute s'il pleut" de Melissmell (2011).
"Les enfants de la crise" ... nous en sommes tous... ! Enfin presque ! Nous sommes les 99% comme le crient les indignés en ce moment dans les rues du monde entier. Le 1% restant a profité du travail et de la souffrance de tous les autres pour s'enrichir encore et encore...
La crise, conjoncturelle ou annonciatrice de la fin d'un système à bout de souffle ? C'est ce qui sépare les deux gauches, la gauche qui accompagne le système et corrige parfois certains de ses dégâts (quand elle ne participe pas à ses excès en signant des partenariats publics privés par exemple...) et la gauche qui veut la rupture avec le système capitaliste et financier. J'ai fait depuis plusieurs années déjà le diagnostic que nous étions dans la deuxième hypothèse : nous ne pouvons plus laisser aux financiers le pouvoir de diriger le monde et de saccager la planète Terre !
Les enfants de la crise seront les constructeurs d'un monde nouveau ! Vive la révolution citoyenne !
L'espasce musical de Melissmell : link
L'album "Ecoute s'il pleut" en écoute libre sous deezer : link
Mon précédent article sur ce blog ("Aux armes") : link
Paroles de "Les enfants de la crise" :
A l’horizon l’humeur est grise
Et le ciel est toujours bouché
Je suis une enfant de la crise
J ai fait mes armes à ses côtés
J ai tout connu les grands sommets
la possession, la décadence
J ai pris le temps de rêvasser, je crois
je crois j’ai perdu la cadence
Quand les murs se sont effondrés
Nous avons cru pour un instant
Enfin, enfin maître du monde
L humilité de l’Occident
Les glorieuses n’avaient laissé
Que de la poussière et des cendres
On nous apprenait à monter
Pas à descendre, pas à descendre
refrain:
Toi là bas ne sens tu pas dans l’air
J’entends monter les voix le monde est à refaire
Loin là-bas peut être si loin derrière
Ne te retourne pas le monde est à refaire
Oh nous les enfants de la crise
Avons le cœur un peu serré
On ne console pas l’enfant pourri gâté
J ai tout connu les grands sommets
La possession, la décadence
Mais ça ne l’a jamais comblé
Au fond de moi ce vide immenseLe vidéo clip officiel :
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La rue dira-t-elle non un jour?
A tout moment la rue, un extrait de l'album "A tout moment" d'Eiffel (2009)Paroles :
« A chacun de nos souffles
Au moindre murmure des bas fonds
C'est dans l'air comme un chant qui s'étrangle
Que d'un pavé de fortune
Contre le tintamarre du pognon
A tout moment la rue peut aussi dire non
C'est un pincement de lèvres
Et la peur qui perle d'un front
La faune et la flore à cran en haillons
Et l'éclat de nos palpitants
Dans l'ombre du marteau pilon
A tout moment la rue peut aussi dire non
Non comme un oui
Aux arbres chevelus
A tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve
A tout moment la rue peut aussi dire...
Et si quelques points noirs
En cols blancs poivrent nos cieux
D'ondes occultes en tubes longs et creux
A bien compter le monde
Est 10 fois plus nombreux
Que ces trois cent familles qui sur la rue ont pignon
A tout moment elle peut aussi dire non
Comme un oui
Aux arbres chevelus
A tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve il aime
Disposer de lui même
Non comme un oui
Aux arbres chevelus
A toutes ces nuits qui nous lient
Et même si elles ont trop bu
C'est aux astres et aux Déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple crève
A tout moment la rue peut aussi dire...
A chacun de nos souffles
Au moindre murmure des bas fonds
C'est dans l'air comme un chant qui s'étrangle
Que d'un pavé de fortune
Contre le tintamarre du pognonA tout moment elle peut aussi dire non »
Vidéo live avec Bertrand Cantat :
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